Cultivons la curiosité
Après avoir touché à énormément de genre de film, blacksploitation, de guerre, série B et j'en passe, après aussi avoir collaboré avec un certain MIIKE Takashi, réalisateur japonais "bizarre" à l'extrême, mais que je surkiffe comme un porc mangeant sa petite tartine de confiture, euh, donc avec un certain Sukiyaki Western Django, western délirant du réalisateur japonais avec Quentin Tarantino jouant un petit rôle dedans, donc, après toutes ces choses (et bien d'autres, le monsieur est palmé d'or avec son sublime Pulp Fiction), le voilà donc qui attaque le genre western. Avec autant de brio que par le passé? Allez, matage de bande annonce mes cochons, je part me faire une tartinette de confiture.
Bande annonce. Vidéo de SonyPictureFr.
Déjà, d'entrée, direct, comme ça, cash quoi t'as vu, et après avoir englouti ma tartinette, je constate la présence du somptueux, géniallissime, brillantissime, exceptionnel Christoph Waltz, oh putain, cet acteur était juste archi charismatique dans Inglorious Basterds, ses maîtrise de l'allemand, du français et de l'anglais, le rende exceptionnel à suivre en V.O., bref, cela débute bien, et ce ne sont pas les présences de Don Johnson, Jamie Foxx ou Leonardo DiCaprio qui abaisseront le niveau, une pléthore de bons acteurs, c'est impressionnant, alors devant la caméra de Tarantino, ça envoie du lourd. J'ai bien déliré en voyant une petite apparition de Jonah Hill.
Le pitch, Django est un esclave, il se retrouve embarqué par un dentiste reconverti en chasseur de prime qui va lui apprendre les ficelles du string.... euh métier pardon. Le duo va faire des ravages, jusqu'à tomber sur Big Fred, qui a en esclave la femme de notre héros. Bon, dit comme ça, ça pue du derche, mais en fait c'est trop trop bien.
Déjà, je ne suis pas archi fan du genre western, mais les musiques, et les cadrages avec zoom avant, ça le fait. Quentin Tarantino rend un puissant hommage à ce genre, en se le ré-appropriant, comme d'habitude quoi. On ne s'emmerde pas du tout, et en y réfléchissant, la scène sur-réaliste des assaillants racistes de Big John, tellement hilarante "ma femme s'est crevée à faire les trous pour rien, je me barre", qu'elle n'a rien à faire dans un western, pourtant, le moment de répit qu'elle apporte et le talent pour mener de tel dialogue du réalisateur, bah ça marche quoi, on est happé, comme un mérou devant un filet de pêche, c'est brillant, parfois drôle (souvent), l'action arrive d'un coup et ça pisse le sang, ça gicle, ça explose, ouais, on en prend plein la tronche.
Mais non, je ne vais pas m'attarder plus, déjà, si vous êtes fan de Tarantino, vous l'avez vu donc vous savez que c'est un excellent film, une tarte dans la gueule, les autres, bah n'attendez pas, même si les westerns vous emmerdent, là c'est un film de Quentin Tarantino, les dialogues sont géniaux, les acteurs (et actrices of course) parfait, la réa nickel, non, vous ne pouvez, euh, pire, vous ne DEVEZ pas passer à côté d'un tel film, à acheter en DVD ou BluRay, sans hésitation, et au pire, si vous ne connaissez pas l'univers de Tarantino, offrez vous un des nombreux coffrets regroupant ses films pour noël.
Ce film est exceptionnel, à voir, à revoir, et à rerevoir.
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