Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cultivons la curiosité

Kaamelott livre III

Kaamelott livre III

Alors dans ce "livre", les choses se précisent et s'installent inexorablement. Les 2 premiers livres enchaînant les épisodes, avec comme seul fil rouge la quête du Graal, le livre III continue sa plongée dans le drame, woooh, rien de méchant hein, on reste sur une série humoristique, mais disons que certains évènements sont moins joviaux que dans les 2 premiers livres.

Bon, je vais spoiler, je m'en excuse. Donc toujours créée par Alexandre Astier, une "saison" qui se compose toujours de 100 épisodes de 3-4 minutes, avec les personnages habituels.

Pourquoi vire-t-on un peu plus vers le drame? Le livre II commençait à nous montrer un roi doutant, pire, déprimant, Lancelot se fait un petit trésor en vue d'une scission avec Kaamelott, chose qu'il fera à la fin de ce livre. Pire, le roi Arthur va convoiter la femme d'un autre chevalier, et il va aussi commencer à douter de la dame du lac. Mine de rien ces petites choses auront de grandes répercussion dans les prochains livres.

Donc, pas la peine de vous saouler, c'est toujours brillant, l'humour est toujours présent aussi, les acteurs sont géniaux, la réa est nickel, et le manque de budget est toujours pallié par une brillante réalisation.

Alors pèle mêle, j'ai noté une brouille entre Perceval et Karadoc, avec, toujours dans la finesse, un dialogue entre Perceval et le roi donnant à peu près ça:

"- Mais comment ça vous vous êtes brouillé avec Karadoc?

- Je lui ai dit qu'il était plus con que gros et lui me soutien qu'il l'est autant l'un que l'autre"

Ok, ça casse pas des pattes imaginaires à un canard, mais dans l'épisode, c'est très drôle.

Ou alors dans cet épisode où le graal pourrait être une corne d'abondance, ce que le roi n'arrive pas à cacher à Karadoc qui part aussitôt, et si tel est le cas, aura une "grande importance dans la quête du Graal", ce que dame Mevanwi (femme de Karadoc) répond par un désopilant "parce que ce n'est pas déjà le cas?".

Il y a aussi ce combat à mort (de vieillesse demandera Yvain) entre les 2 copains Yvain et Gauvain. Karadoc se trouve un porte bonheur, une marmite, euh, un compotier qui va se casser et lui valoir une tarte dans sa gueule alors que Karadoc hurle qu'il va lui arriver malheur, effectivement.

On verra également Merlin se voir affublé d'un petit surnom mignon "Coco l'asticot", l'Ankou pas capable de lubrifier son essieu de charrette, Perceval commençant déjà à détester ce "cageot de dame Mevanwi", toujours Perceval nous sortant une réponse hilarante quand le maître d'arme veut lui demander un service en lui disant "Seigneur Perceval vous tombez bien. - Pas spécialement, sauf si j'arrive à me rattraper à un truc", réplique que j'avoue sortir de temps en temps. Oh, un hommage à Star Wars aussi, Perceval encore lui, nous expliquant le chante sloubi, épisode dans lequel on voit le talent ahurissant de Franck Pitiot, sortir une telle règle sur ce ton, c'est brillant. On reste dans l'immense travail d'écriture d'Alexandre Astier, avec cet épisode dans lequel les personnages s'expriment en Alexandrins. Bluffant.

On verra enfin la femme de Bohort, que tout le monde croit gay à Kaamelott, interprétée par la sublime Virginie Efira, elle ne sera vue que par les téléspectateurs, supportant mal le voyage, d'ailleurs, dame Séli (belle mère du roi) nous osrtira un "Ben voyons mon côlon" absolument hilarant.

Allez, je vais finir par les paysans et la découverte par Roparzh et Guethenoc de la salle de bain.

"- C'est quoi s't'idée de mettre un abreuvoir au milieu de la pièce?"

"- Cette chemise, ça fait 15 ans que je la porte!"

"- Le but du jeu, c'est que l'eau elle reste transparente?

- Non, ça on y arrivera pas"

Voilà, vous l'aurez compris, c'est toujours drôle et bien joué, prenant du début à la fin, il n'y a pas de répits, et les personnages sont toujours aussi savoureux à suivre. Un immanquable.

@+

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article