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Cultivons la curiosité

Beck - Mongolian Chop Squad

Beck en DVD.

Beck en DVD.

Alors, deuxième étape de cette semaine spéciale, avec l'animé de 26 épisodes des studios Madhouse. Se reposant sur les 11, voir 14, premiers tomes de la série de SAKUISHI Harold, on y suit toujours TANAKA Yukio dans sa découverte du monde de la musique, par le bas de l'échelle, et dont une énergie, et un talent hors norme feront gravir les échelons à un petit groupe au nom de chien ^^. Petit opening, histoire de se mettre dans l'ambiance, et on en cause vite fait.

Opening, sublime, vidéo de Dee BloodFlowers.

Il est surprenant de voir tous les personnages du manga s'animer, et encore plus d'avoir une voix, et de les voir en couleur. L'intrigue suit le manga, seul quelques censures sont là, notamment le bras droit de Leon Sykes qui ne ressemble plus du tout à Snoop Dog ^^. Pour les lecteurs de l'œuvre original, nous sommes en terrain connu. Pour les autres, petit résumé. TANAKA Yukio est un collégien de 14 ans qui s'ennuie, il n'a pas vraiment de passion, et son côté chetif en font un souffre douleur. Un jour il va faire la rencontre d'un chien en patchwork et de son maître, MINAMI Ryusuke, un jeune guitariste de génie, qui va changer à jamais la vie de Koyuki (surnom de Yukio). Ainsi on suivra le parcours initiatique du jeune collégien, pour le voir aller jusqu'à apprendre à jouer de la guitare avec une volonté et une rapidité impressionnantes. Seulement Yukio possède un don, sa voix hors norme, que Maho (la sœur de Ryusuke qui a le même âge que notre héros). Tout au long des 26 épisodes, on suit la formation d'un groupe, les galère d'argent pour pouvoir enregistrer une démo permettant de mieux se faire connaître, au début Beck ne remplira pas les salles, et jouera dans des salles pas terribles, pour terminer avec un concert mémorable lors du Greatful Sound Summer Special entrant dans la légende.

Bien sûr il y aura des embûches, notamment le fait que Ran, un producteur japonais sans scurpules et aimant lancer des groupes de merdes juste pour faire du pognon, s'opposera de tout son poids contre l'ascension de Beck. Et à la fin de la série, ce sera Leon Sykes, un gangsta venu de New York et producteur de super star, qui cherchera à faire trébucher Beck, il a un passif avec Ryusuke, très bien emmené.

Bon, on passe sur le scénar', très proche du manga, et surtout nous plongeant brillamment dans cet univers (impitoya a ble) de la musique, où le pognon prédomine, et où il faut s'accrocher pour percer. Cet animé (tout comme le mange) nous donne envie de s'intéresser à ces petits groupes indés qui galèrent et méritent certainement mieux par leurs générosités et même leur musique. La musique pop prend très chère, surtout avec Saito, la manager du festival concluant cet animé, c'est assez hilarant de voir les parallèles Ryusuke/Eiji et Yukio/Yoshito je trouve, les premiers galérant alors qu'ils ont un talent fou, les autres, sortant des truc mielleux, s'embourbent dans une pop music fade, sans talent (il n'y a qu'à entendre Yoshito chanter) mais qui cartonne.

Bon, alors si on a lu les livres, pourquoi venir voir cet animé? Pour plusieurs points. Déjà, les guitares y sont sublimes, avec des modèles en 3D, me paraissant réalistes (oui, j'ai vu peu de guitare en vrai pour dire si c'est bien réaliste). Ensuite, et surtout, pour une chose que l'on verra jeudi prochain (le 27 août 2015 pour ceux le lisant plus tard), l'OST, ou les musiques et autres chansons. Je ne vais pas m'attarder dessus ici, vu que la chronique des OST arrive, mais rien que pour ça, c'est superbe, avec des arrangements géniaux, on y trouve pas ma de genre différent, surtout lors du festival final. Même si l'on peut reprocher un manque de magie dans la voix de Koyuki (l'effet est moindre que dans le manga), sa voix reste magnifique, et les chansons sont exceptionnelles, rien que pour ça, l'animé vaux le coût, complétant parfaitement le manga. Mais alors, si on a les OST, on peut se passer de cet animé? Mmmmh, non, cet animé, bien que parfois mal animé, reste indispensable pour tout fan de Beck, tant l'émotion retranscrite est sublime, surtout le festival final, superbe une fois de plus. Après on regrettera que la tournée américaine semble juste combler un trou, il restait 5 minutes à combler, alors on fait la tournée américaine sous forme de séance diapo. Oki, il fallait conclure avec les retrouvailles des membres du groupe, il fallait finir sur une note positive, mais de là à expédier le truc en 5 minutes, c'est dommage. Surtout que Slip out termine magnifiquement cet animé, dommage que les images ne suivent pas le son pour le coup....

Vous l'aurez donc compris, malgré des tares, avec un manque de cohérence sur certaines scènes animées, une histoire un poil censurée mais collant au manga, l'intérêt de cet animé est dans l'émotion donnée par ses chansons, par le côté galère que l'on ressent bien, par ses guitares magnifiquement intégrées bien qu'en 3D. Par contre, évitez la VF, en effet, quelques passages sont en anglais (Ryusuke et Maho notamment sont censés être bilingue), et dans la VF, l'accent franchouillard ne marche pas du tout du tout, désolé, c'est un peu méchant, surtout que le peu de moyen avec lequel ont du bosser tout les monde n'a pas permis de prendre le temps, il vaut nettement mieux la VO, plus agréable je trouve, surtout les passages anglophones ne font pas mal aux oreilles ^^. Un animé à voir donc, en complément du manga. À voir au moins une fois.

@+

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