Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Cultivons la curiosité

Fight Club

Fight club en BluRay.

Fight club en BluRay.

Le première règle du Fight club, ne parler à personne du Fight club

La deuxième règle du Fight club, ne parler à personne du Fight club

Voilà les 2 premières règles de ce club un peu particulier.

Réalisé par David Fincher et sortie en.... quoi? 1999???? Non, c'est pas possible que ce film est autant d'âge, oh punaise. Fight club voit Edward Norton et Brad Pitt partager l'affiche.

Je ne vais pas m'emmerder, je vous écris le résumé au dos de ce BluRay.

Un insomniaque dépressif au bord de la rupture (Edward Norton) se lie d'amitié avec un vendeur de savon charismatique à la philosophie tordue et anarchiste (Brad Pitt). Ensemble, ils créent un club de combat clandestin qui attire de nombreux adeptes en quête de défoulement. Règle n°1 : ne pas parler du Fight club. Règle n°2 : Ne pas parler du Fight club. Le chef-d'œuvre de David Fincher comme vous ne l'avez jamais vu.

Maintenant regardons la bande annonce.

Bande annonce VF, vidéo de FoxInternationalHEFR.

Oui, en VF. Bon, j'ai vu le film en français et en anglais. Je ne me souviens plus comment je l'ai découvert par contre. On plonge dans l'univers d'une banalité du narrateur, dont on ne saura jamais le vrai nom. Il est expert pour un constructeur automobile et possède la responsabilité de faire des rappels ou pas en fonction de plusieurs critères. Il s'ennuie et a perdu le sommeil. Pour se sentir vivant, il va se faire passer pour mourant auprès de différent club de soutien à des malades, lui-même n'ayant aucune maladie mortelle, il est en quelque sorte un "touriste" (comme il le dira par la suite à Marla). Voir la détresse des gens et pourtant se soutenant, lui permet de retrouver le sommeil. Jusqu'au jour où Marla arrive et lui pique l'idée si j'ose dire, là ça le détraque à nouveau, et malgré une négociation de partage des groupes de soutien, une autre rencontre va l'aider encore plus, Durden est un commercial qui vend des savons (dont on verra la composition plus tard dans le film ^^). Le soir même de leur rencontre dans l'avion, le narrateur voit son appartement en proie aux flammes, avec toutes les belles choses (qui le définisse en tant qu'homme) qu'il a mis longtemps à accumuler. Que faire, appeler sa rivale des groupes de soutien ou cet inconnu qui semble cool. C'est ce dernier qui gagnera la confiance du narrateur, et après avoir descendu quelques bières, il se retrouve à devoir frapper son nouvel ami, juste pour voir quoi, dès lors l'idée du Fight Club, un tournoi de baston clandestin, va permettre à tous les hommes de se défouler et oublier leurs existences merdiques de consommateurs.

Tout l'art de cette réalisation est que l'on entre dans un univers complètement barje, pire, quand on a vu le film une fois, le deuxième visionnage nous montre en pleine gueule les indices disséminés un peu partout. Bon, évidemment dévoiler la fin du film serait mal venu pour ceux ne l'ayant pas vu, juste la dernière demie heure donne un sens au bordel que l'on a vu auparavant, mais contrairement à Sixième Sens de Shyamalan où l'on se demande ce que le film peut bien avoir de si puissant jusqu'au dernier 1/4 d'heure, là on ne s'ennuie pas du tout. Le métaphore avec le terrorisme moderne (agent dormant) est même flippant d'anticipation, c'est pour cela que je suis surpris que ce film soit d'avant le 11 septembre 2001. La philosophie de Durden permet aux gens, aux hommes même, de vivre leurs rêves, comme ce caissier de supérette qui reprendra ses études sous la contrainte d'une arme, un mauvais moment à passer, mais une grande joie ensuite.

Mélangeant folie humaine, magouille, terrorisme, secte aussi, ce film est une grande claque métaphorique sur l'existence en général, avec sa critique sur la société de consommation (IKEA boy), mais aussi son refus d'une sorte d'esclavagisme moderne, quand Durden dit "nous sommes les hommes que vous ne voyez pas, nous ouvrons les portes, préparons" merde, je sais plus la suite, ce passage est marquant, montre une sorte de révolte de la société "d'en bas". Par contre on regrettera le traitement fait aux femmes, servant uniquement de vide couille si j'ose dire, et étant au final assez peu présente, non, ce film est un film de bonhomme ^^. Le twist final est brillant et logique, quand le narrateur prend enfin conscience que Durden est un mal incarné, comment dire sans en révéler, non, pas possible, bref, un film à voir et à posséder obligatoirement.

@+

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article