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Cultivons la curiosité

Kaamelott Livre VI

Le livre VI en DVD.

Le livre VI en DVD.

Le livre VI de la série Kaamelott fût annoncé comme le dernier sous ce format, en forme de série quoi. Se composant de 9 épisodes d'environ 45-50 minutes, Alexandre Astier va ici nous conter la genèse, 15 ans avant Kaamelott, et surtout l'éducation romaine d'Arthurus. Au début simple trouffion, et qui va gravir les échelons parce Lucius, un sénateur puissant de Rome, décide de terminer le travail en Bretagne, la situation étant coincée là bas depuis trop longtemps.

Oui, je rentre dans le vif du sujet, car il se trouve que l'équipe a profité de décor magnifique, je sais plus où mais il y a de grands films qui y furent tournés, c'est expliqué dans les bonus, et les costumes + le décor, pfouiaaa, impressionnant. Si en plus vous balancez le sens du rythme, du dialogue d'Alexandre Astier là dedans, vous tombez sur une série de malade, à tomber.

Au début de cette saison, nous découvrons Arthur tout jeunot, simple trouffion de la milice urbaine de Rome, nous découvrons de nouveaux personnages, Manilius notamment. Rooh, puis Pierre Mondy est immense en César sur le déclin, Patrick Chesnais en sénateur prêt à tout pour prouver qu'il peut avoir la Bretagne, François Levantal, bras droit de Lucius me procurera un des plus gros fou rire depuis des lustres, je vous expliquerai ça plus tard. Plus tard nous reverrons les personnages que l'on connait bien, Merlin, Blaise, Perceval, Karadoc, Léodagan, Guenièvre, etc.... certains se rendront même à Rome. Bon, petite vidéo et on revient.

Bande annonce du livre VI. Vidéo de The Pigpn.

Oh, j'ai failli oublié de citer l'immense Tchéky Karyo, le premier bad guy de Bad Boys, en dux bellorum censé envahir la Bretagne, et la tête à claque de Spurius son assistant, qui nous offrira aussi pas mal de passage hilarant.

Donc nous suivons l'éducation romaine de Arthur, qui, petit à petit, va découvrir la vrai amour en la personne de Aconia, Valeria Cavalli, excellente comme le reste du cast. Nous aurons moult explications lors de cette préquelle si j'ose dire, du moins pour les 8 premiers épisodes, le neuvième se consacrant à la réhabilitation, ou plutôt au rétablissement du roi Arthur, j'y reviendrai vite fait à la fin de cette chronique (qui ne va pas durer des plombes). On y découvre comment Arthur a obtenu sa bague magique, pourquoi il ne touche pas à la reine, même si ce point me laisse perplexe vu qu'à un moment dans la série il est à deux doigts de chevaucher Guenièvre. Et surtout l'on voit comment était les chevaliers avant d'être chevalier justement. On rigolera devant Perceval qui part à l'aventure avec sa mamie (la géniale Marthe Villalonga), et pourquoi Karadoc est obsédé par la bouffe. Bref, les épisodes s'enchaînent avec bonheur, et le début de l'épisode 4 il me semble, m'a fait hurler de rire, nous y voyons les sénateurs déblatérer sur la Bretagne, lorsque l'un d'eux, réticent, demande à Lucius où Arthurus trouvera Excalibur, après un flottement, où l'on sent venir le "dans ton cul", Publius balance cette phrase hallucinante qui amène à un baston générale, là j'ai franchement ri car on s'y attend, mais le flottement fait que l'on y croit pas, et pourtant si. Je suis peut être con mais j'adore.

Le plus intéressant étant évidemment de voir les personnages connus jeunes, Venec qui débute dans le banditisme en virant une connaissance d'Arthurus du marché romain, l'épisode introduisant les paysans, Guethenoc en tête, pfioua, j'en peu plus tellement c'est bon. Sans compter sur le classique François Rollin, le roi Loth, qui sera surpris par Léodagan quand celui ci ne propose aucun plan de trahison contre le futur roi de Bretagne, c'est.... moderne, là aussi j'ai ri j'avoue.

En fait, le sens de l'écriture d'Alexandre Astier est tellement pointu, tellement rythmé, qu'il me paraît inconcevable de ne pas se marrer devant cette série, cette saison étant dans le ton, même l'épisode 9, moins drôle reste avec cette humour léger. Il est tout aussi impressionnant de voir de nouveaux acteurs, donc de nouveaux personnages s'intégrer parfaitement dans cet univers, Verinus (Manu Payet) la petite pute de balance notamment. Je repense aussi à l'instant à Bruno Salomone qui revient Caius et qui va lui aussi balancer suite à une début de séance de torture très drôle.

Seulement si l'épisode 1 est sympa, le récit décolle réellement du moment où l'on voit le parallèle entre Rome et la Bretagne (avec les chefs bretons), plus appuyé à partir de l'épisode 2, (re)découvrir les personnages au fur et à mesure est un pur bonheur. EUh, là je vais conclure, parce que j'ai plein de truc à dire, mais je me rappelle plus trop quoi ^^.

On reste dans le ton de la série, avec un mélange de comédie et de drame, surtout lors de l'épisode 9, qui se clôt de façon un peu décevante, l'emploie du ralenti à outrace gêne un peu je trouve, oki, on voit l'écran s'étendre annonçant un passage au cinéma (qui vient à peine d'être relancé, 7 ans après la diffusion de ce dernier épisode), c'est le seul gros point noir de cette saison, le final un peu ridicule je trouve, une réalisation maladroite sur la fin. Mais ceci n'est que mon avis, et le reste est à tomber, avec un sens du dialogue hilarant, un décalage entre les personnages tout aussi drôle. Bref, une série à voir absolument, vivement les films.

@+

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