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Cultivons la curiosité

Kingsglaive : Final Fantasy XV

Le boitier.

Le boitier.

Hop, petite triche pour ce troisième article en plein milieu de la semaine spéciale Final Fantasy XV, je parle de cinéma, seulement Kingsglaive n'est pas sorti chez nous dans les salles obscures, juste au Japon, mais bon, passons. J'avais décidé d'acheter ce film en BluRay parce que le steelbook était joli et que je comptais faire le jeu, pourtant j'avais lu des avis mitigés a son propos. Un peu comme Advent Children : Final Fantasy VII, c'est un film en image de synthèse que nous offre Square Enix, d'ailleurs Takeshi Nozue passe seul à la réalisation alors qu'il avait co réalisé Advent Chidren avec Tetsuya Nomura. Petite différence avec la septième dernière fantaisie, ce coup ci l'histoire se déroule au début du jeu, en fait on nous conte le déroulé de l'attaque de l'Empire Niflheim sur le royaume de Lucius. Ainsi nous allons voir ces événements que l'on devine dans le jeu. Euh je crois, je n'ai pas encore fait le jeu en fait au moment où j'écris ces lignes. Ce film est une introduction parfaite au monde de FFXV, pire, il est même presque indispensable de le voir avant d'attaquer le jeu pour bien tout comprendre. Petit trailer et on revient.

Bande annonce VF, vidéo de Sony Pictures At Home FR.

Euh, je dois expliquer les tenants et aboutissants du monde d'Eos, avec Niflheim qui veut tout conquérir mais qui est bien embêté par le royaume de Lucius, protégé par une barrière magique grâce à un cristal et le pouvoir du roi Régis? Je ne m'y risquerai pas.

Kingsglaive est une unité d'élite chargée de protéger le royaume. Particulièrement douée, cette unité est dirigée par Titus, et utilise la magie issue de la force du roi. Cette magie permet de se téléporter à l'aide d'arme que l'on invoque. Non, cherchez pas, je n'arrive pas à expliquer, mais ça donne des trucs dynamiques de folie furieuse. La scène introductive, tentative d'assassiner la famille royale Lucis est à décocher la mâchoire. C'est ce qu'il m'est arrivé en tout cas. Ultra pêchue, c'est surtout l'immense Daemon, qui rappellera les Armes de FFVII, le déluge d'effets de lumière, d'explosion de fumée, aaaah, mais bordel, quelle immense introduction, folle et que j'ai adoré. Bon, je suis ptet un peu simplet et facilement impressionnable, mais si l'on pense à Michael Bay par moment, le tout reste pourtant lisible.

On découvre ainsi Nyx (doublé par Aaron Paul en VO), et une partie des Kingsglaive. Petit regret, ne pas avoir une version originale venant du pays du soleil levant, nope, ici la VO ce sont des étasuniens. Dommage, ça foire un peu la cohérence avec l'anime Brotherhood, mais là c'est juste histoire de chipoter. Bon, après la claque action du début du film (qui dure environ 1h50, le film hein, pas l'intro!), on reprend une fessée violente avec des personnages d'un réalisme effrayant. Que de chemin parcouru depuis Les créatures de l'esprit, les yeux, les cheveux, les défauts de peau, les rides, waouh quoi. Et re waouh quand on découvre l'architecture monumentale du royaume de Lucis. Gigantesque, la citadelle grouille de vie, rappelant encore une fois de plus la mégapole de FFVII en moins triste quand même. Il subsiste pourtant les bas quartiers, et les étrangers ne semblent pas bien vu non plus.

Donc l'action se déroule en peu de jour en fait, l'action du début ayant eu lieu 12 ans auparavant, avec le "sacrifice" de la princesse Luna, je me suis gouré hier, j'ai confondu, en fait Luna se laisse reprendre par son frère dans Kingsglaive et pas Brotherhood, désolé. Donc nous sommes 12 ans après les événements du début de film, et un traité de paix va être signé entre Niflheim et Lucis. Petite parenthèse, nous pouvons placer Brotherhood pendant ces 12 ans, durant l'anime nous voyons le roi perdre sa force (nous verrons le roi vieillir rapidement et utilisant une canne). D'ailleurs il sera parfois question du prince, mais nous ne le verrons qu'en toute fin de film, avec ses amis, faisant ainsi le lien entre le film et le jeu. Donc nous suivons les jours précédents la signature du traité, mais aussi le jour J quoi, avec une grande fête organisée. Dans les jours précédents, nous verrons que les Kingsglaive subiront une lourde perte dans leur rang, et les amis Nyx et Libertus de sépareront à le suite de cet événements.

On devine aisément que l'Empire a un plan de bâtard, et c'est pas faux, ils ont prévu de s'emparer du cristal et d'anéantir la citadelle, les enculés quand même. Bon, dès lors c'est action sur action, il y a même une sorte de gros trip avec Nyx qui meurt sans mourir mais un peu quand même, enfin vous verrez, ce n'est pas le meilleur passage je trouve. Si niveau scénario on pige mieux le contexte du jeu, tout en ayant droit à des passages bizarres (putain Nyx est sensé crever à 30 minutes de la fin quand même! Pardon du spoil), techniquement on déguste, putain c'est pas beau, c'est magnifique, et en plus la musique me paraît pas si mauvaise que cela, soutenant bien l'action, nous offrant des arrangements de thèmes connus si l'on suit les Final Fantasy, donc on en prend plein les yeux et les oreilles aussi. Le tout avec un détail et un dynamisme d'animation exceptionnel. Oui Square Enix maîtrise les cinématiques en image de synthèse. Ah, et n'est ce pas là le point noir du film, n'est ce pas juste une grosse cinématique de presque 2 heures? Bah si, c'est une cinématique d'introduction à FFXV plus qu'agréable. Est ce un défaut pour autant? Oui. Car le téléspectateur lambda n'ayant pas l'intension de faire le jeu demandera quand sort la suite. Or la suite c'est le jeu. Tout comme Brotherhood, Kingsglaive est une œuvre destinée à ceux voulant faire le jeu, délicate à voir à part entière. Et si Advent Children présentait déjà peu d'intérêt pour les gens ne connaissant pas le jeu, sauf technique, Kingsglaive fonctionne de façon identique. Euh, mince, je débute ma conclusion là.

Sublime, impressionnant, décochant les mâchoires, certains passages vont un peu trop loin je trouve, surtout quand Nyx meurt à 30 minutes de la fin pour mieux revenir, désolé, je spoil, mais ce n'est pas passé ce truc, oki, à la fin les scénariste rattrapent le truc, mais quand même. Kingsglaive n'aura pour attrait auprès du grand public son côté technique, au point de vue du scénario, ce même grand public sera déçu, mais aura l'impression d'avoir vu un grand spectacle, comme Advent Children en fait. Ceux désirant faire le jeu verront en Kingsglaive une cinématique introductive à FFXV à voir obligatoirement pour mieux comprendre le début de ce dernier. En fait le gros défaut de ce film, c'est que Square Enix nous vend une partie du scénario à part du jeu, faisant passer à la caisse les joueurs, sauf si ces derniers ont la version collector incluant ce film. Le cast original est sympa, Aaron Paul, Sean Bean quand même, mais sonne bizarrement si l'on fait le jeu avec les voix japonaises, ou si l'on regarde Brotherhood, mais bon, tout est à l'image de sa technique, c'est propre et sans bavures. Un film à voir obligatoirement si vous voulez faire le jeu, ou si vous aimez les films qui impressionnent mais sont un peu bizarres au niveau du scénario. Si vous avez adoré Advent Children sans avoir joué à FFVII, vous adorerez Kingsglaive. Les joueurs seront énervés de passer à la caisse pour avoir une partie de l'histoire de FFXV, mais rien de choquant avec la politique des DLC que l'on connaît depuis la génération PS3/XBOX360, en plus là le film mérite que l'on y mette le prix. Bon, j'adore, mais en même temps je suis bon public, j'aime Michael Bay je vous rappelle. Mais j'ai été subjugué par la beauté de ce film, l'action superbe et impressionnante, la technique magnifique, je n'avais pas ressenti telle baffe technique devant un film depuis longtemps. À voir j'estime.

@+

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