Goodbye Lullaby - Avril Lavigne

J'ignore ce que j'ai, mais je ressors beaucoup d'œuvres des années 2009-2011 en ce moment, au moment où j'écris ces lignes disons, et c'est ainsi que j'aborde enfin le quatrième album de la jeune canadienne, qui, je vous le rappelle, est avec Under my skin dans mon top album à écouter en boucle. Après un passage rose bonbon effrayant mais pas mauvais musicalement parlant avec The best damn thing, Goodbye lullaby (encore une histoire de luciole, c'est fou ça), se veut plus intimiste, pas de grosse compo lourde au son rock entraînant, nope, ici c'est plus calme, et si vous aimez ses balades en général, vous pourriez bien apprécier cet album. J'ai une version CD+DVD, que j'avais acheté à l'Intermarché du coin tiens, j'ai mis longtemps avant de le prendre, genre 1 ou 2 ans, juste avant son cinquième album il me semble. Et oui, j'ai été déçu par ce son, trop mou, trop basé sur la (très belle) voix d'Avril. Mais donc parlons du DVD bonus, qui nous offre un making of promotionnel inutile, même si elle explique un peu ses chansons, je trouve que cette demi heure ne sert pas à grand chose, en plus ce n'est pas sous titré donc je n'ai pas tout saisi. Bon, c'est moins ridicule que celui de The best damn thing où elle buvait des bières et faisait sa fausse rebelle punk à deux balles, mais je ne sais pas, je la trouve trop "star" ici. Les titres en bonus, bah on en reparle, avant toute chose débutons par le commencement (phrase de merde).

Ma version se compose de 18 titres, dont 4 bonus, il existe une version avec Knockin' on heaven's door, mais cette piste n'est pas présente sur ma version. Premier point, voilà un des rare disque que je possède avec le super génial trop cool dispositif anti copie de chez Sony, ces enculés te sortent un truc qui bloque le disque acheté sur certaines chaînes et même ancien autoradio, j'ai expérimenté le truc, et ça passe mal sur ma chaîne qui arrive à le lire une fois sur deux quand elle n'abandonne pas carrément ou hache le son. Bravo le veau, on achète un disque plein pot et on en peut même pas l'écouter, l'ironie du truc étant qu'il faille le ripper pour que ça marche, alors qu'à la base c'est censé faire l'inverse. Du coup c'est sur mon PC que j'ai appuyé sur le bouton play, putain, les mecs te poussent à pirater le disque que tu as acheté, c'est fort, très fort, trop fort. Heureusement par la suite le système sera abandonné. Ah, et le DVD est un zone 0, je croyais qu'on appelait ça zone ALL mais bon.

Black star est une courte intro mignonette et naze. Là, c'est dit, on passe vite à What the hell. J'ai un petit passif avec ce titre, que j'ai entendu au boulot à sa sortie, je croyais que c'était du Katy Perry. Véridique. Avec ce son pop plus que pop rock, je ne me serais jamais douté que ça pouvait être ma canadienne préférée qui chante, non pas cette merde, mais ce titre est finalement mignon et entraînant. Il y a des piou piou d'un synthé. Merde quoi. On entend presque pas les guitares, bref, c'est hyper décevant quand on est fan de l'artiste. Mais ceci dit la chanson est entraînante, reste en tête et s'écoute bien, de plus c'est la plus dynamique de l'album. Regardons le clip bien pourri par contre.

Push est plus acoustique, on retrouve un peu le son de Let go, une chanson belle et plaisante, où la chanteuse pose se jolie voix, une chanson sympa à écouter, mais difficile à sortir de l'album pour mettre sur son lecteur numérique. Wish you were here est aussi une balade, de toute façon il n'y a quasiment que ça, des titres pop mous, ce qui ne signifie pas dénués d'intérêt. Cette chanson est sortie en single et est agréable à l'écoute, un son calme, posé, qui se lance un peu sur le refrain, non, rien à redire, c'est efficace, mais on attend un peu plus de mouvement de sa part, car là en 4 titres, nous n'avons encore pas remué le cul. La chanson est bien, mais ne file pas les frissons ressentis sur Keep holding on ou le somptueux Slipped away. Regardons le clip.

Smile est le dernier titre à être sorti en single de cet album, un peu plus rythmé, avec enfin une guitare électrique plus présente, vous pourrez voir le clip en fin de chronique, mmmmoui, bof quoi, on ne retrouve pas le dynamisme, la volonté d'en savoir plus sur les paroles, surtout qu'elles semblent insipides là, on oubliera vite ce titre en vérité. Stop standing there ralentit, bah oui, l'album est assez mou je vous ai dit, on retrouve un peu de certaines de ses chansons, mais ici non plus ça ne fonctionne pas, peu d'émotion, et une fois de plus ce n'est pas la faute à sa voix qui est puissante et très jolie, non, c'est un ensemble, la compo n'est pas top, et la façon d'interpréter la chanson ne font pas dresser les poils, dommage. Mais une fois de plus c'est audible, et sur l'album, ça passe.

I love you, vous la voyez venir la chanson chiante ? Avec un titre comme ça, et ce début "j'aime ton sourire", oki, la miss est amoureuse, mais bordel, ça marche pour une idol, mais là c'est Avril Lavigne, pas une jeune femme japonaise conditionnée à parler d'un truc qu'elle n'a pas droit. On s'attend plus à entendre ça dans la bouche d'une Britney Spears sobre qu'ici, un titre assez moche, non, je suis méchant, pardon, surtout que l'ensemble est harmonieux, mais bon, c'est bof quoi.

Everybody hurts, j'ai cru à une reprise de REM, mais non, en fait on retrouve un son avec guitare sèche, pas mauvais du tout, mais euh, c'est mou, lent, et le fait que ce soit le cas tout le long de l'album commence à irriter l'anus qui voudrait bien s'agiter. Ce ne sera pas le cas ici, sur un titre qui, une fois de plus s'écoute mais sans plus, toujours avec un manque d'émotion que je trouve assez flippant. Ne compte pas sur Not enough pour bouger petit cul cul, mais malgré ça, tout en ignorant pourquoi ni comment, le fait que la musique se lance doucement, je trouve l'émotion plus communicative ici, et ce refrain pas exceptionnel, mais assez sympa pour me faire dire que ce titre sort un peu du lot, j'aurai presque envi de savoir ce qu'elle dit. Pour le moment c'est la meilleure chanson de l'album.

4 real, putain la fote d'orthographe, oublions, mais bon, le langage SMS est autorisé ici, non, je ne sais pas. Trêve de plaisanterie (pétard, une expression à la con de plus), la chanson est sympa avec sa compo acoustique suave, mais, sans arriver à expliquer pourquoi, point d'émotion ici. Évidemment tout ce que je dis est un ressenti, cela n'engage que moi, le pire étant qu'en bon gros connard de français je ne cherche pas à piger les paroles, si ça se trouve le texte est magnifique, mais si la chanson ne me plait pas, je n'ai pas envi d'en savoir plus, oui, je suis un sale con et j'assume, tout le monde fait pareil. Donc une chanson bof, et le pire étant que ça ne s'améliorera pas avec Darlin, putain. C'est à l'image de l'album, mou, sans émotion, avec une compo très simpliste par contre, et si ça peut le faire avec Jennifer Love Hewitt ou même Kikkawa You, je trouve qu'Avril à une voix un peu trop puissante pour essayer de chanter ce genre de chose, ceci n'engage que moi évidemment. Je n'aime pas du tout ce titre.

Argh, le chaînon manquant, le piano introduit par Remember when, accompagné par des violons, nous laisse espérer un brin d'émotion, et bien non, c'est dingue ça. Normalement tu mets un piano doux, des violons, et bim, tu ressens un truc au fond de toi, un truc qui chatouille puis qui te fait ressentir quelque chose, bah là non, et une fois de plus je suis incapable de dire pourquoi, c'est au ressenti (ou feeling comme ils disent à Chicago). La dernière piste officielle se nomme Goodbye, avec une voix un peu plus aiguë, ça marche pas trop mal, et là le piano est plus efficace, tout comme la grosse corde là (non, pas le string bande de pas gentils), le violoncelle ou je sais pas quoi, on retrouve aussi des violons, et ici on ressent un peu truc, pas au point de chouiner, mais il y a un soupçon d'émotion loin d'être mauvais, une jolie balade aux paroles niaises par contre "je t'aime tant", pfiou, où sont passés les SDF et hommage au papi de Under my skin, où la voix faisait passer l'émotion à elle seule (en plus d'avoir une compo dynamique), ici c'est sympa mais sans plus.

On entre dans la fausse partie bonus, vu que Alice, soit disant piste cachée, putain mais pourquoi piste cachée ? Moi elle se lance normalement, même pas après cinq secondes, non, directement. Et si je n'ai pas vu le film de Tim Burton dont cette chanson est issue, je n'aime pas du tout du tout ce titre. Rien de bien ne sort de là, la compo est pourrie, le chant est inintéressant, merde, j'espère que tu as été payée comme il faut pour sortir ça, parce que je ne pige pas l'intérêt. Vous l'aurez compris, je n'aime pas ce titre, qui en vient même à me casser les oreilles et à me taper sur les nerfs, pétard, oublions vite ce qui s'apparente au pire titre de la canadienne, dingue ça.

Cette fois ci ce sont les vraies pistes bonus, trois en acoustique et une reprise. What the hell reste aussi bof, même en acoustique. Car si pour une idol ça fonctionne, je pense à Kikkawa You et ses titres bonus sur Two You, absolument géniaux et étant même meilleurs, ici non, je crois que c'est pire, la faute au chant qui ne change pas de rythme (une version acoustique doit, si possible être un peu plus lente), bref, je n'aime pas. Pour Push, bah, je ne me souviens plus de la chanson originale, mais je ne ressent pas de différence particulière, c'est dingue ça, je ne pige pas la différence, mais bon, le titre paraît un peu plus audible dans sa version acoustique, mais on n'y trouvera pas d'émotion supplémentaire, rien, donc bof. Wish you were here change la guitare sèche en piano, et làààààààà çaaaaaa marche, pétard oui, enfin de l'émotion, je n'y croyais plus, le titre est nettement plus puissant dans sa version acoustique que classique, là oui, là je kiffe, j'ai failli désespérer, même si on ne devine pas spécialement que c'est du Avril Lavigne j'aime cette version, efficace et provoquant une belle émotion en moi. À croire que c'est à la fin (et lors des titres bonus) que la chanteuse décide enfin d'offrir quelque chose de bien, après Wish you were here fort sympathique en version acoustique, on tombe sur le dernier titre, une reprise de Joan Jett, Bad reputation, putaiiiiiiiiin enfin un titre qui envoie du lourd, il faut mettre plus de chanson dynamique de ce genre dans tes albums, mon cul à enfin envie de se mouvoir, dingue ça, autant vous dire que si vous avez la version classique de l'album vous allez vous emmerdez. Le titre le plus foufou et dynamique de l'album, je n'y croyais plus.

Mon ressenti au final est que je préfère oublier cet album, vite, sauf Not enough, les titres principaux de l'album sont vite oubliés et insipides, seuls les titres bonus sauvent la donne de justesse, avec enfin une chanteuse punk retrouvée sur le dernier titre, et de l'émotion sur la pénultième chanson, sinon, bah on zappera cet album rapidement. Vous allez me dire que je suis un connard, que les paroles sont magnifiques, mais le peu que j'en saisit me paraît sortir de chez Britney Spears ou Katy Perry, je n'ai pas envi d'en savoir plus la faute à des compos molles, un chant pas toujours capable de me faire ressentir des émotions, de plus l'album réalise le tour de force de nous sortir un étron magnifique en Alice, à croire que c'est plus un hommage au personnages principal des films de Resident Evil qu'autre chose. Bref, album très décevant, offrant quelques titres sympas, mais surtout dans sa version spéciale, à éviter même si vous aimez Avril Lavigne, pardon, je rectifie, à éviter surtout si vous aimez cette chanteuse. Bof quoi.

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