Insaisissables 2

J'avais bien aimé le premier Insaisissables, une histoire de prestidigitation, avec les cavaliers, pas de l'apocalypse par contre, seulement si j'ai bien aimé le premier, que j'ai en DVD, je n'avais pas spécialement envie de voir le second film, je ne sais pas pourquoi. Puis en septembre dernier, offert avec ma réservation de FIFA 18, j'ai eu un code MyCanal, ce qui m'a permis de voir ce film gratos. Vu en VO, d'où l'affiche avec le nom en VO, soit Now you see me 2, l'inverse du You can't see me du catcheur John Cena donc. Ceci dit c'est plus une histoire de David Coperfield (qui est ici consultant il me semble) que de mecs en slip se mettant des tatanes. Passons. Donc, la bande annonce qui suit est en VF par contre, elle spoil assez méchamment je trouve, donc tant pis. C'est réalisé par Jon M. Chu, et le film est sorti en 2016.

Tout comme Le voyage d'Arlo, je ne sais pas trop quoi dire sur ce film, mais débutons par le commencement, où on assiste à un tour de magie de Lionel Shrike, tour qui va échouer, le daron du jeune Dylan mourant donc ici. Et ceci n'est que le début d'un bordel hyper compliqué à piger si on a zappé (ou oublié comme moi) le premier film. Ainsi on fait un bon dans le temps, et on découvre que le gosse Dylan Shrike est en fait Dylan, le chef des cavaliers, ces derniers formant une équipe de 4 magiciens plus forts que Garcimore, qui aiment bien humilier les grands de ce monde, en révélant leur trafic, pas Renault Traffic hein, l'utilitaire, non, les combines tout ça. Ainsi Morgan Freeman n'est pas un homme libre, vu qu'il est en taule suite au premier film, on se souvient de la fin de celui-ci, qui laissait présager une suite où Thaddeus Bradley, son personnage, allait faire des misères au quatuor des cavaliers. Avec un truc concernant l'œil, l'organisation employant les cavaliers, mais j'ai rien compris, ne me souvenant pas du premier film.

Passons, car en fait le début du film est incompréhensible si nous n'avons pas le premier film en tête, et c'est un peu galère, genre Daniel Atlas aimerait bien être le chef à la place de Dylan, ce dernier étant une taupe au guichet du FBI, qui ralenti ce dernier et sa chef pour mieux humilier les grands de ce monde, mais ça j'en ai déjà parlé.

Enfin bon, ce qu'il va se passer c'est que alors que les cavaliers veulent humilier un faux Steve Jobs ou Mark Zuckenberg, ils se font piéger, tout comme le chef, Dylan, dont l'aspect taupe éclate au grand jour, waouh, mais qui a pu faire ceci ? Juste un mec riche qui a besoin des cavaliers pour récupérer un microprocesseur qu'il a créé et que son faux collègue a volé. Oui, je n'ai rien pigé j'avoue. Genre le microprocesseur permet d'aspirer toutes les données ou de vider celles ci, je n'ai pas compris a quoi il servait quoi, mais c'est un truc trop cool. Et c'est là que le film va enfin commencer, en Chine, car le début est chiant, en plus on ne pige rien, on nous cause de l'œil, des cavaliers, de Shrike, de Thaddeus, du FBI, et je n'ai rien pigé. Je suis con, je sais, mais là, si on n'a pas le premier film en mémoire, on pige rien du tout. Mais heureusement la scène du vol du microprocesseur m'a réveillé, enchanté même, enfin le film se lance, et ça fait plaisir. Si, vous voyez dans la bande annonce le coup de la carte qui vole, bah y'a le processeur au dos de celle ci.

Et cette scène est brillante et jouissive, surtout la fin, presque hilarante. Entretemps on a découvert de nouveaux personnages en Chine, à Macao plus précisément, le jumeau de Merritt, qui est avec le méchant Daniel Radcliffe, qui s'éclate en Walter Mabry, fils bâtard de Arthur Tressler, un des méchant pas gentil du premier film je crois. Oui, ce n'est pas très clair dans ma tête, j'avoue, mais je trouve le film bordélique. Le coup du passage de Octa à Macao est expliqué rapidement, assez simple même. Mais comme je le dis, le film devient intéressant au bout de 30-40 minutes et la scène du vol du processeur, mais je me répète. Là, entre Dylan qui libère sa Némésis Thaddeus, pour mieux suivre ses cavaliers, Atlas qui cherche à devenir chef, Merritt qui lutte contre son jumeau, Jack qui va voir sa fausse mort être révélée, et la nouvelle cavalière Lula, qui est un peu barge, et ici pour remplacer une Henley pas présente dans cette suite car Ilsa Fisher était enceinte... tu parles d'une connerie, passons, car ceci est un désordre monstrueux.

Pourtant les scènes sont sympathiques, le vol du processeur, mais aussi le final, que l'on devine aisément, mais pourtant excellent, tout s'enchaîne bien, et c'est assez sympa. Oui, c'est vrai, je continue de me répéter, on va pas tarder à voir la conclusion je pense. Le film dure un peu plus de 2h00, et ce sera surtout la fin qui marquera, dont la plupart des extraits viennent de la dernière demi-heure, alors que le début du film aux États-Unis d'Amérique est chiant, la partie chinoise à Macao est un peu plus fun, mais c'est cette fin à Londres qui sonne comme le bouquet final bien sympathique. Ainsi les cavaliers annoncent qu'ils vont faire un gros coup, une grosse révélation sur Mabry, or celui-ci préfère rester dans l'ombre, donc il panique, et essaie de capturer les cavaliers, et puis je vous laisse découvrir la fin. La vraie fin est bof, avec une grosse révélation sur Thaddeus, dont le discours, ou monologue du début, est répété, mais devient moins agressif suite à ces révélations.

Oui, je ne sais pas trop quoi dire sur ce film. Je le trouve moins bon que le premier, oui, je ne me souviens pas de celui-ci, mais j'en étais sorti enchanté, là j'ai le début pète neurone en tête, brouillon même, puis le jumeau de Merritt qui est franchement naze, non, mais je ne comprends pas ce personnage, disons que je ne l'aime pas, même si la prestation de Woody Harrelson est top. En plus Dylan se retrouve coincé, et on découvre que son pôpa était un grand prestidigitateur, mort noyé, d'où le début du film, mais là encore je n'ai pas tout pigé. Sérieusement, entre le show loupé de Octo ou Octa, je n'ai plus le nom en tête, et le début à Macao introduisant Chase, le jumeau de Merritt, de façon assez pourrie je trouve, on s'ennuie au début du film, et arrive la scène du vol, enthousiasmante, c'est là que j'ai commencé à entrer dans le film. Malgré la prévisibilité du final à Londres, on prend une conclusion retournant un grand méchant qui devient gentil, un tour de passe-passe nul, prenant le (télé)spectateur pour un con, surtout si on a vu le premier film, là on vous prend pour un lapin crétin, ce qui est assez énervant je trouve. Disons que Insaisissables 2 divertit, et je pense que le voir à la suite du premier permet de moins s'emmerder au début. Pas efficace, pas spécialement drôle, pas surprenant, il ne reste pas grand chose en vérité. J'ai pourtant aimé, oui, c'est bizarre, mais je ne peux pas vous le conseiller. Attention, si vous aimez la bande annonce, sachez qu'elle se concentre sur la seconde moitié du film, le début est chiant. Je n'arrête pas de me répéter, c'est chiant. Allez, si vous avez aimé le un, à voir gratuitement, à la télé, mais pas indispensable en DVD, et il est encore moins utile de le louer en VOD, nope, ne dépensez pas de sous pour le voir, c'est tout ce que je peux dire. J'ai donc aimé sans aimer, c'est con je sais, mais un film avec quelques scènes enthousiasmantes, mais vite oublié.

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