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Cultivons la curiosité

First Live - Up Up Girls (Kari)

Le double DVD.

Le double DVD.

Il est toujours compliqué de parler d'un concert, en DVD je veux dire. On se retrouve à subir son installation, petite télé, pas forcément son Surround, angles de vue imposés. Pourtant c'est souvent le seul moyen de voir des groupes (surtout Japonais) si on les a loupé lorsqu'ils sont venus en France. Ainsi, KIKKAWA You n'est venue qu'une fois, et il est difficile de trouver des DVD (ou BluRay) de ses concerts. Souvent de courtes sessions d'une heure, parfois 1h30, visible en bonus de ses disques. Pour les Up Up Girls (kari) il y a le choix. Le problème du coût par contre peut gêner. Certaines vidéos montant jusqu'à 60€. Alors on se débrouille avec l'occasion (toujours nickel) japonaise. Ici c'est plus pour 45€ en neuf, ce qui reste mois cher qu'un voyage au Japon vous en conviendrez.

 

Le 12/12/12, ça ne s'invente pas, sort donc le premier DVD de concert des Up Up Girls (kari). Vous aurez compris que dans ce passage spécial KIKKAWA You et ses copines, nous verrons peu de concert de l'idol concernée, du coup on se rabattra sur les Up Up Girls (kari) et les PASSPO, sans être forcément perdant.e. Le concert a été enregistré le 02 Septembre 2012 au Daikanyama UNIT, je ne sais pas où c'est, au Japon certainement. Et nous verrons que malgré les 5700 yens demandés, le double DVD est rempli. Déjà, ce sont plus de deux heures de concert. Scindé bizarrement. 1H46 sur le premier DVD, avec le concert normal, et un second DVD contenant la fin du concert avec le « Encore », durant presque 40 minutes et un bonus de 74 minutes que nous verrons en fin de chronique.

 

Alors déjà, ce n'est pas 2h et des brouettes de pure chanson. Il y a des passages parlés, incompréhensibles pour les non japanophones. Merde, le mot n'existe pas, celles et ceux ne causant pas le japonais quoi. On entre dans le vif du sujet, et premier point, la salle est minuscule. La salle et la scène. Elles peinent à rentrer à sept, et je ne vous raconte pas pour les chorégraphies. Ceci dit, les caméras sont bien placées et offrent une rapprochement que nous n'aurions pas en concert. Ensuite, la salle est remplie de mâles. C'est con ce que je dis, je sais, mais ça surprend toujours. En France il me semble que le public est aussi bien masculin que féminin, mais alors au Japon, c'est clairement destiné aux hommes, ou jeunes hommes, au choix.

 

Après, le son est plutôt bon. Il y aura des couacs, mais rien pétant les oreilles, on a droit à l'ambiance de la salle, sans pour autant gêner l'écoute. Nous remarquerons que sur ce concert, Mori Saki et Sengoku Minami aurons du mal, alors que Arai Manami posera sa voix puissante sans encombres. Ce qu'il y a de plaisant, c'est cette impression de non perfection. Oui les chorégraphies sont jolies, parfois marrantes, mais on sent un décalage. J'aime cette absence totale de perfection. Certes, une choré réglée au millimètre impressionne, mais franchement ça les rend humaines je trouve.

 

Ensuite, bah le répertoire est déjà bien là, « Marvel Hero », « Barebare I LOVE YOU », « Going my Way » ou « Burn the fire !! » pour les titres que j'arrive à décrypter à l'arrière du DVD. Les passages parlés sont marrants, sauf qu'on ne pige rien. Ah, au début il y a Saho Akari qui pète une planche façon karaté. On en déduit qu'elle fait une démonstration car elle apprend un art martial (j'ignore si c'est du karaté ou non), il me semble que Mori Saki dit « À bientôt » en français dans le texte, mais je ne peux le certifier à 100%, sachant que l'idol apprend notre beau langage, c'est plausible. Enfin bon, chacune se présente, de façon dynamique, avec un trait particulier. Woooh, là je regarde le DVD en même temps, et c'est « Cherry to milk » qui est diffusé, et franchement, en live, ça le fait.

 

La réalisation, sans être parfaite, est lisible et retranscrit bien l'énergie du concert. Permutant plan large avec gros plan, on suit le concert avec plaisir. Ah, là c'est « End of the season », un titre que j'oublie souvent d'écouter mais qui est rigolo avec son instrument venu des Caraïbes. Ici l'ambiance se veut plus posée, et franchement ces plans hyper proche sur le côté de la scène, ça le fait carrément, ils sont prenants. Une fois de plus il faut avoir si possible une bonne installation au moins au niveau du son, pour bien en profiter. Bizarrement ça n'a pas l'air d'être en Surround, mais bon, le son reste nickel. Je l'ai déjà dit je crois, pardon.

 

Le deuxième interlude est une sorte de...bah nan, j'ignore de quoi il s'agit, je ne pige rien, ou si peu. Je note qu'elles boivent à la paille et se partagent les pailles, du moins entre Mori Saki et Sengoku Minami. Bah oui, je n'ai rien à dire alors je brode. Euh, bon là c'est un titre que je ne connais pas, dont je n'arrive pas à décrypter le nom, la choré est assez violente quand même, mais elles partent trop dans les aiguës, ce qui est dommage, ceci dit c'est sympa de découvrir un titre. Je viens d'entendre un « Sexy Princess », ou c'est mon imagination....peu importe. Si j'ai bien décrypter le titre suivant, c'est « Mikan ». Enfin bon, pas sûr. Encore une chanson inconnue, pas terrible par contre, même en concert. Wooh, déjà un nouvel interlude.

 

Ah mais il est rapide, on retrouve un gros boum boum, ajjjjhh, pardon, elles se désapent ceci m'a un peu troublé. Bon, elles enlèvent juste la veste hein, mais je ne m'y attendais pas. Ah, et on met des pieds pour certains micros. Un titre qui va super bien en concert je trouve. Bon, j'ai pas le nom, mais j'aime bien. Alors que le suivant, bah je ne le connais pas. « Shooting star » est un peu mollassonne, au final bof. Forcément « Burn the fire !! » mettra le...non...bah...feu. Désolé. Vous noterez que je ne note que les titres écrit en anglais (et ceux dont je connais les noms par cœur). Et flûte, j'ai paumé le nom du titre suivant, mais il est très joli et rend bien en live je trouve. « Rainbow » (oui c'est écrit en anglais) est un titre pêchu, qui fera tourner les serviettes. Sans rire. Merde, les écharpes pas serviettes, quelle nouille je fais. La chanson est excellente, dynamique, refile une patate alors que c'était sympa mais sans plus jusque là. Le titre de la chanson joue certainement sur les couleurs d'arc-en-ciel utilisées pour différencier les membres du groupe. Un super bon passage, un peu trop ambiance night club (ou boîte de nuit au choix) mais j'ai bien aimé. Et s'ensuit encore un interlude.

 

Bon, sur le plan large, lors des interludes, c'est hyper difficile de voir les couleurs, et du coup de ne pas confondre Minami avec Azusa, mais ceci n'est pas grave. Pétard, il est hyper rapide cet interlude. Et c'est le virulent « Uppercut ! » qui arrive. Oui, je connais le nom par cœur. Ça poutrine méchamment. Mais vraiment méchamment. Putain le kiffe. Ça va hyper vite, les voix couvrent parfois difficilement le boum boum de la musique, mais ceci ne dérange pas plus. Comme un con je les imagine en train de se louper et de balancer un vrai uppercut sur une autre membre du groupe. Il faut dire que la thématique de la boxe offre une chorégraphie violente et donnant une méchante envie de faire bouger ses petits poings. Moi, le coup de la fausse corde à sauter, déjà présente dans le clip, ça me file une patate, j'vous raconte pas. Mori Saki désignera Sato Ayano comme gagnante (à chaque fois une gagnante est désignée lors de ce titre). Plus calme, la chanson suivante est sympathique comme tout.

 

J'avoue qu'elles commencent un peu à m'épuiser, certes il y a eu des interludes, mais quand même, ça fait 1h36 et elles continuent de danser comme des folles, c'est impressionnant cette énergie. Ah, en parlant de pause, en voilà une jolie arrivant juste avant le dernier titre du concert (avant le rappel). Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah, pardon, non elles ne se désapent pas plus, z'êtes dingue, c'est juste que le titre qui termine le premier DVD est sublime, parfait pour une fin, et que je n'arrive pas à me souvenir (ou à décrypter) du titre. Vous voyez, c'est pour ça que j'enrage de ne pas trouver le temps pour apprendre le japonais. Au départ je ne veux que le comprendre, mais c'est plus facile à l'écrit, et pour ça il faut décrypter les Hiraganas, Katakanas (les Kanjis seront pour plus tard), et je possède des applications hyper ludiques, gratuites et pratiques pour cela, mais non, je ne trouve pas 15 minutes pour le bosser. Et en regardant ce genre de DVD, aussi bien de concert que de série (et même de film concernant Kikkawa You), ça me remotive.

 

Mais là n'est pas le soucis, il faut de façon un peu stupide, changer de DVD pour voir le rappel, qui bât son plein à la fin du premier disque. J'ai toujours ce même problème avec la prononciation du Encore par les Japonais, hein, mais c'est mon esprit mal placé ça. En-ko-lé, En-ko-lé...mmmoui. Donc, « Going my way » redonne un coup de patate bienvenu, et revoilà déjà un interlude. Remerciements etc... Bref, là nous sommes partis pour...25, oui, c'est ça, disons 24 minutes de blabla. Azusa n'a presque plus de voix, c'est assez marrant. Bon, il y a aussi un monsieur avec un calepin, je ne lis pas super bien, mais c'est certainement un fan qui remercie le groupe, en disant que ce sont les meilleures tout ça. Ah, c'est ici qu'il y a le mec qui va causer avec Mori Saki, oki. Alors ils vont parler ensembles, avec le groupe hein, je parle de Saki parce que ce fan porte un T-Shirt vert avec le sigle (kari), et qu'il se retrouve face à la « force verte » si j'ose dire. Donc ça déconne, ça rigole, mais je ne pige rien. Il va lire un texte, ça fera réagir pas mal de monde, mais bon, là c'est trop balèze pour moi. Ah en plus il annonce une énorme nouvelle, mais bon, j'ignore quoi.

 

Ah, certainement l'annonce des futures salles de concert, qui doivent être importantes, mais j'en sais rien moi punaise. En tout cas ça émeut les filles. Elles chouinent j'vous raconte pas comment. C'est un passage un peu gênant quand on n'y comprend rien j'avoue. Et c'est long en plus. Fou ça. Bon, au bout d'un moment le gars il part et laisse une lettre lue par toutes, faisant réagir pas mal. Euh, un autre monsieur (plus âgé, spour ça que je dis monsieur) se retrouve sur scène et donc on enchaîne les annonces. De quoi ? J'ignore de le savoir, ce que je n'ignore pas de le savoir c'est que je ne comprends rien (oui, j'ai repris « Vice et Versa » des Inconnus pour le coup). C'est hyper long. Là vous lisez, tranquilles, mais je vous assure que les 24 minutes sont bientôt finies et j'ai hâte. Quand j'essaie de piger un truc, je me perds (comme Jena Lee), et c'est chiant.

 

Mais noooooon, j'étais parti faire un tour sur Twitter et le concert reprend sur une chanson calme, toute douce, avec un son proche de « Sometimes » de Britney Spears au tout début. « Dateline » est son nom (écrit en anglais), le passage chorale est superbe, mais on sent la fin du concert, ce n'est plus très juste, ah, si ça va mieux. Par contre la chanson est longue je trouve. Là, je vais m'étouffer. Pardon, mais terminer le concert sur « Cyalume », laissez tomber, on est parfait. Je surkiffe ce titre. Un des plus beau du groupe, tout en étant dynamique musicalement parlant. Déjà que le son était haut, bah je le monte un peu plus, quel ultime kiffe. En fait, j'écris « Cyalume », mais honnêtement j'ignore si c'est ainsi que l'on retranscrit le titre. Il va falloir que je m'y penche dessus, car j'ai pris cette retranscription je ne sais plus où. En tout cas, voilà comment terminer à la perfection un concert. Je l'ai déjà dit mais c'est trop bien quoi, il faut le dire et le redire. Voilà, on salut tout ça, au revoir tout ça, merci et tout, avec « Uppercut ! » en fond, histoire de finir en patate. Puis viennent les crédits. Bizarrement, les membres du groupes sont présentés en anglais, avec positionnement occidental (prénom puis nom), le générique de fin est marrant. Et surtout nous voyons des photos du making of à venir. C'est le bonus de ce double DVD.

 

Un passage dans les coulisses montré sous forme d'émission où les membres réagissent aux images mais aussi semblent debriefer le concert. Les voir en « civiles » est marrant. La préparation, la découverte de la salle, quelques répétitions, le maquillage, les coiffures, elles sont aidées par une coiffeuse, mais sinon elles se débrouillent. Même sans piger le japonais, c'est un bonus à voir. Le coup des signatures des affiches, avec Minami qui fera certainement une faute de japonais (si j'ai bien pigé) et la rattrapera comme elle pourra (c'est marrant de bien observer son affiche à la fin d'ailleurs). Le côté répétition est évidemment prenant. Seul gros regret de ce passage derrière le miroir de 1h14, au delà d'un aspect émission télé pas terrible par moment, la quasi absence du staff. J'aurai aimé plus voir les gens permettant de faire ce concert, aussi bien dans l'entourage du groupe, que les gérants de la salle et les techniciens. Il nous arrive peut-être de voir le manager (et encore, j'affabule, je spécule, un truc en -ule quoi), mais franchement on voit trop peu les gens derrière, dommage. Le trac de l'avant concert, une petite partie du concert, puis le Enkolé, le rappel pardon, avec là une partie du staff. Les réactions, toujours intéressantes à voir des artistes.

 

Lors des passages « plateau télé », elles donnent certainement le meilleur moment pour elles. Je ne sais pas. Ensuite on voit l'après concert, la détente, et là on regrette vraiment de ne pas avoir bien suivi à l'école pendant les cours de japonais...chuis con, j'ai jamais eu de cours de japonais. Ah, il y a eu une rencontre avec les fans. Bon, on entend certainement le manager débriefer le concert. Par contre les voir se restaurer, ça va, on s'en serait passé. On a droit au passage chouinage du concert, très bizarre, mais comme je n'y pige rien, je ne jugerai pas. Documentaire intéressant au final, même en ne regardant que les images. C'est con ce que je dis, mais c'est ainsi que je le ressens.

 

En connaissant ou non la discographie du groupe, ce concert est un condensé d'énergie, agréable à voir si l'on supporte les pauses (longues au début puis après ça va). Basé sur leur deux premiers albums, avec même des titres ne figurant pas sur ceux ci, les 2h15 sont bien remplies, 2h30 plutôt, mais avec 24 minutes d'annonce assez lourdes si vous ne comprenez pas le japonais, surtout que ça pleure, puis ça va mieux, puis ça repleure, donc c'est assez compliqué comme passage. Le bonus de 74 minutes montrant les coulisses est un régal, même sans rien y comprendre, on observe chaque images avec délectation. Au final, pour 5700 yens on a un excellent concert se basant sur les débuts du groupe (loin d'être mauvais), avec en plus un passage en coulisse bien foutu. Certes, ça reste cher (surtout que c'est sans compter sur les frais de port), mais allez au Japon pour voir un de leur concert, vous verrez le coût. Pire, elles ne sont plus 5, donc ça n'aura pas la même saveur. Même si je trouve que le groupe est mieux équilibré et fonctionne mieux à 5. Donc au final, sur une bonne installation, on passe un excellent moment. À réserver aux fans hein. En tout cas c'est déjà mieux que certains concert de SCANDAL (pour ne pas les citer). J'ai adoré.

 

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