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Cultivons la curiosité

Inédits et Bonus 1966/1970 - Nino Ferrer

Inédits et Bonus 1966/1970 - Nino Ferrer

Et nous y voilà, la fin de l'intégrale concernant l'artiste Italo-Français. Avec donc le 14ème Cd, contenant des inédits et bonus datant des années 1966 à 1970. Le plus triste c'est que nous allons passer rapidement sur ces 20 titres qui nous attendent, pour un peu plus d'une heure d'écoute. Un disque à prendre clairement comme un bonus. J'espère que mes chroniques vous aurons donné envie d'entendre pour la première fois, ou à nouveau, cet artiste dont on parle peu de nos jours et qui pourtant a offert de jolies chansons à la variété française. J'espère aussi que vous ne vous concentrerez pas uniquement sur « Le téléfon » et « Le sud », il y a tant à découvrir. Mais on croirait une conclusion alors que je n'ai pas encore parlé de ce CD.

 

Les 5 premières pistes sont toutes instrumentales, « Gamma-Goochee », « All about my love », « Blues des Gottamou », « Gribouille » et « Jazzy Blues ». Un bonus sympa mais complètement inutile. Non, pas inutile, mais dont je ne perçois pas l'utilité, là, c'est mieux dit. Viens la version espagnole d'une superbe chanson « La rua Madureira », je n'aime pas trop cette langue, et je trouve dommage de ne pas l'avoir en version portugaise, qui me paraissait plus logique, étant donné que c'était au Brésil que la compagne disparaissait. Bon, ensuite vient la version longue de « Je vends des robes », la chanson originale est très bien je trouve, donc l'avoir en version longue, plus lente je crois, bah ça va, sans plus cependant, ça lasse beaucoup en vérité.

Vidéo de Stuart Goodwin.

Bon alors là on se prend un double programme, version allemande et anglaise de « Le téléfon ». Si la version dans la langue de Angela Merkel est, euh marrante mais incompréhensible, la version Theresa May fonctionne mieux, on y perçoit des divergences avec la version française, bien marrantes. Le premier vrai titre sympa à écouter. Et j'oubliais, triple programme en fait, vu que la version italienne clôt ce triptyque. N'oublions que c'est la langue native du chanteur, et on remarque une certaine aisance ici. Plaisante et suave à entendre, voilà une autre version sympathique.

 

« Agata » possède un craquement que l'on devine du vinyle, une jolie chanson en italien, vrai inédit, ça passe bien. Même si ça n'intègre pas les listes de lecture. « Viva la campagna » est en fait « Je vends des robes » en italien. Même musique, même façon de chanter, mais paroles que l'on devine différentes. Sympa à écouter aussi. « Una Bambina bionda e blu », on reste sur du connu, « Je cherche une petite fille », toujours dans la langue du rappeur Mikimix. Plaisant. « Donna Rosa » est toujours dans la langue natale du chanteur, avec pas mal de cuivre, le titre s'écoute sans plus.

 

« Oui mais ta mère n'est pas d'accord » sert de base à « Chiamatemi Don Giovanni », version italienne donc. Sans plus aussi. Et on retrouve « La rue Madureira », pas de portugais, du coup, même utilité que la version espagnole, discutable. Tout comme « Le roi d'Angleterre » qui devient « Il re d'Inghilterra », oki, c'est sympa à écouter, j'aime bien l'italien, mais je préfère les versions françaises. Non, ce n'est pas raciste, c'est juste comme ça quoi. Pas plus d'émotion pour « Un premier jour sans toi » qui donne « Un giorno come un altro ».

 

Et nous voilà en présence des 2 derniers titres. « Il baccalà » reprenant « Les cornichons » et qui fonctionne ici, rythmée, agréable, marrante, on ne pige rien mais la chanson est sympathique et réveille, j'aime bien. « Non ti capisco piu », comme le petit oiseau, piou piou, merde, je me moque de la jolie langue italienne, pardon, mais comme je n'ai pas grand chose à dire sur ce titre, je raconte des bêtises. Pourtant, c'est sur ce titre que l'on sent toute la puissance vocale de Nino Ferrer. Pas impérissable pourtant.

 

Et voilà, nous allons donc laisser Nino reposer en paix, en n'hésitant jamais à sortir quelques unes des chansons entendues dans cette intégrale. Certes, le dernier disque n'offre rien de fou, mais après tout, il est à écouter, rien que pour entendre « Le téléfon » dans différentes langues. C'est marrant car je vous demandais de ne pas retenir que ce titre de Nino Ferrer, et là je vous en parle. Sachez que oui, « Le sud » est un titre intemporel et exceptionnel, mais d'autres chansons comme « L'An 2000 », « Mirza », « Oh ! Hé ! Hein ! Bon ! », « Les hommes à tout faire », le superbe « Arche de Noé », et j'en oublie, sachez qu'il y a tant à découvrir et que j'adore cet artiste. Un des rares chanteurs de variété française dont je possède l'intégrale et dont des titres intègrent mes playlist aux côté de chansons japonaises ou anglophones. Je vous invite une fois de plus à découvrir ce chanteur, et à écouter ses textes, parfois tristes, souvent drôles. J'adore.

 

@+

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