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Cultivons la curiosité

Idol Death Game TV

Idol Death Game TV

La PlayStation Vita est intéressante dans le sens où, comme pour la Nintendo DS (tout court), ses jeux ne sont pas zonés. On peut donc ainsi goûter aux joies d'un jeu vidéo entièrement en japonais, même si l'on ne comprend pas bien la langue. Vous n'y croyiez plus, et pourtant il y aura donc bien un ultime article jeu vidéo sur Ashou en 2018. Et ce malgré la période Kikka et ses amies dont la fin se profile pour dimanche prochain.

 

Mais quel lien avec l'idol native d'Ibaraki ? Bah, idol quoi. Oui, c'est faible, mais j'avais envie de faire un jeu, qui plus est changeant un peu du côté propre que l'on image des jeunes artistes. « Idol Death Game TV » est donc un jeu développé par Witchcraft, édité par D3 Publisher. Il est sorti le 20 Octobre 2016, exclusivement au Japon.

 

Je vais élaborer cette chronique en deux étapes. La première sera effectuée à l'aide d'internet et surtout du wikipédia en anglais. Avec des infos concernant le jeu, et ce que j'arrive à en comprendre. Sans y avoir joué. Après, je compte faire une paire d'heures pour vous donner mon avis dessus, sachant que je ne pige pas la langue de KIKKAWA You, et que je pense ne pas arriver à atteindre les 2 heures de jeu. Enfin bon, nous verrons cela en fin de chronique.

Vidéo de GameSpot Trailers

Le jeu se présente comme action aventure, dans lequel un choix vous sera demandé. Parmi 7 idols, qui aura vos faveurs ? L'expérimentée Mariko, la bleue (dans le sens nouvelle) Chiharu. Shirase plus petite sœur que leader, Ayaka la justicière. Rito la... ah, j'arrive pas à traduire « talented », la talentueuse.. ça ne veut rien dire enfin bon. L'androgyne Ren ou alors Hime la « Super Rookie », soit la bleue talentueuse par excellence. Il vous faudra choisir parmi une de ces 7 idols et tout autant de rejouabilité, pour parcourir cette aventure spéciale.

 

De ce que j'ai compris, le jeu se veut un peu comme le mélange d'une télé réalité et d'un télé crochet. Sorte de Star Academy mais plus violente. Car il faudra coexister dans le manoir, en savoir plus sur vos six adversaires, afin de leur faire mal et de les déstabiliser avant le grand show. En effet, au début on explorera le manoir à la recherche de faille de nos adversaires, ou on s'alliera avec certaines participantes. Ensuite vient un jugement de danse, je traduis à la volée, excusez m'en. Il sera certainement question d'une épreuve à la « Dance Dance Revolution », ceci permettant de gagner des pièces Yume, Dream Coins en anglais, pièce de monnaie de rêve en français. Cette monnaie permet d'acheter des objets qui faciliteront la dernière étape, à savoir le Concert de la mort (qui tue).

 

Là je n'arrive pas à comprendre comment fonctionne ce concert, juste qu'en cas d'échec, c'est la mort et donc la fin de partie. Il s'agira donc de finir première afin de terminer le jeu. Le Nikos Aliagas du jeu est un monstre rose nommé Doripaku. Une sorte de Koro-sensei de « Assassination classroom ». Je pense du moins. Qui apporte un peu d'humour sombre dans ce jeu qui a une esthétique kawaii (mignonne si vous préférez) mais qui peut offrir des passages gores, notamment lors des fameux concerts de la mort. Voilà en gros ce que je peux dire pour l'instant concernant ce jeu, sans y avoir joué. Je pense que mon ressenti sur le jeu sera bref, on verra bien.

7 idols à choisir (après avoir fini le jeu une fois)

7 idols à choisir (après avoir fini le jeu une fois)

Me revoilà. Ah, mince, vous avez juste changé de paragraphe. Bon, finalement j'y ai joué un peu plus que prévu, je dirais, à vue de nez, 4 bonnes heures. J'ai terminé une histoire principale avec un premier personnage qui est imposé. En fait on ne peut pas choisir parmi les 7 idols sans avoir fini le jeu une fois avec Chiharu. Acte qui s'accomplit assez facilement quand on a pigé quelques trucs.

 

Primo, il n'y a pas de grandes phases de gameplay. On se retrouve à l'étage 1, avec un accès à la carte du manoir, et on fouine les fenêtres, les commodes, les tableaux, les plantes, les bibliothèques. Bref, on fouine énormément pour trouver des Coins, des pièces. Mais aussi des lettres colorées et numérotées, qui sont autant d'indices concernant nos « adversaires ». Ainsi, après une introduction assez longue, où je n'ai rien compris, on nous présente notre « team ». Il y a la Smile (2 membres), la Happy (qui débute à 3), la chais plus quoi à 1 membre et l'autre chais plus quoi à 1 membre aussi. On papote à l'extérieur du manoir. Il est à noter que quand on rejoue avec un personnage différent, l'histoire change un peu. Ainsi j'ai essayé rapidement avec Rito. Et on sent qu'elle est dévouée auprès d'Ayaka, formant ainsi la team Smile. Ceci permet de dire que l'histoire est un peu différente, et que l'on peut mieux connaître les idols en faisant l'aventure 7 fois donc.

 

Ensuite on entre dans le manoir. Doripaku arrive, explique des trucs, à propos du concours Dream of Dream, et on commence à jouer. Disons à gambader dans le manoir et à fouiner. Parfois on rencontre une autre idol, on pourra converser avec elle, faire un choix de blabla, j'ai tout fait au pif là, mais les choix sont assez restreints. Avec Chiharu, c'est assez facile, hormis Ren qui ne cesse de vous attaquer à coup de Scandal, les autres idols sont gentilles avec vous.

Une scène de dialogue avec le moteur du jeu

Une scène de dialogue avec le moteur du jeu

Car oui, à travers des conversations, à travers les lettres trouvées le long du fouinage, on obtient des informations, souvent croustillantes, concernant les adversaires. Quand on ne comprend pas le japonais comme moi, on n'y comprend rien. Résultat, à chaque fois que Ren me défiait, je perdais. J'essayais de combiner les 3 mots ou infos comme il faut, mais c'est peine perdue quand on ne sait ni lire ni comprendre la langue de Kikka. Il est à noter qu'avec Rito, c'était Shirase qui n'avait de cesse de m'attaquer, c'était bien lourd d'ailleurs.

 

Sinon, on avance facilement, on comprend qu'il faut acheter des boules pour le tirage au sort. Ceci ne concerne que le premier étage. Pour le deuxième il faudra trouver des sous pour acheter des pas de danse et le troisième des textes théâtraux à réciter. Le quatrième et pénultième étage est un vote à accomplir. Deux votes même, coup sur coup. Je n'ai pas compris si on pouvait perdre là, mais je pense que ça dépend des relations entretenues avec les survivantes.

 

Oui, survivantes, car à la fin de chaque étage (sauf pour le quatrième qui voit deux sacrifices), l'idol ayant échouée se retrouve dans le Death Live. Avec une scène souvent rigolote dans laquelle Doripaku fait passer une épreuve à l'idol, épreuve se terminant mal, par le décès de celle-ci. On y voit un bonhomme rose musclé, nommé Mr. D, qui provoquera souvent les morts atroces. Assez choquantes alors que rien n'est montré (on voit à peine une tâche de sang en fin de vidéo), c'est le côté surprenant qui choque. Le jeu est tout mignon, on s'attache aux filles, on devine qu'elles ne veulent que devenir une idol, et voir Mariko mourir dès le début, ça choque. Je la considérais comme ma grande sœur bienveillante (Chiharu et Mariko font parties de la team Happy). Le fait d'impliquer la mort dans un monde très idol surprend donc, et on se prend à détester Doripaku.

 

Ainsi, on gravit les étages. Une fois au cinquième, rien à explorer. Juste l'épreuve final de combat contre la dernière adversaire. Où l'on voit la prestation scénique complète de votre idol. Vous faites les choix de choré, qui consiste juste à confirmer une item. Il n'y a pas d'action ici. Le match se remporte au nombre de fans, qui prend enfin tout son sens en fin de jeu. Un chiffre qui augmente en fonction de votre bienveillance auprès des autres idols, mais aussi des découvertes de lettres, et de la réussite des épreuves.

Mr D

Mr D

J'ai l'impression que ce jeu peut être intéressant si on lit le japonais. Les personnages sont assez fouillés pour intéresser, et même Ren, que je déteste, peut avoir un passé intriguant et intéressant à voir. L'animation est jolie, assez rigide en vérité. On se retrouve en vue de côté, à ne pouvoir que franchir les portes (vive la carte pour s'orienter) et fouiner. Si on tombe sur une autre fille, on peut discuter, mais j'ignore de quoi. Parfois on tombe sur une conversation entre deux idols. J'ignore encore une fois de quoi elles parlent. Et voilà la principale activité du jeu. Fouiner afin d'obtenir assez d'argent pour acheter les boules au premier étage, les chorés et textes sur les étages suivants, puis des fans pour les 2 derniers étages. Sinon, il faudra accomplir tout ça avant les autres. J'avais trop trainé lors du deuxième étage et je me suis retrouvé à mourir. Triste. Mais dans l'ensemble on avance bien, et on regrette juste un manque d'implication de la joueuse et du joueur dans la choré et la lecture de texte. On regrette aussi de ne pouvoir influer sur les Dream or Death. Ce sont juste des vidéos où l'issue est inexorable.

 

Au final ce jeu m'a amusé. Mieux, comme les textes sont doublés, j'ai essayé de deviner des mots et des hiraganas et katakanas. Non, je n'ai pas appris le japonais, mais franchement, ça donne envie tout en offrant un coup de pouce. Les menus sont en japonais, mais on comprend rapidement, après avoir manipulé et fait des conneries, quoi signifie quoi. Ce qui ne veut rien dire, mais on sait comment continuer une partie, on sait choisir « Oui » ou « Non », bref, on ne bloque jamais. Une fois de plus, le défaut du jeu vient de sa redondance dans le gameplay, on fouine, on parle, on fouine, on achète des trucs, puis en phase « Dream of Dream » on fait des choix peu actifs. Pire, on ne peut jamais rien faire lors des « Dream or Death », ce qui s'avère frustrant. C'est loin d'être un grand jeu, pourtant il est sympa, et son opposition monde joli des idols face aux morts atroces qui leurs sont réservées, ça créé un côté comique et triste qui ne laisse pas indifférent.e. Une bonne expérience, même si on ne pige pas le japonais. J'ai bien aimé mais ne vous le conseille pas, trop lassant.

 

@+

 

PS : Je vous laisse volontairement avec la seule image putassière trouvée dans ce jeu, pour que vous vous imaginiez des trucs qui n'existent pas en fait. Non, le jeu ne joue pas sur le côté sexy, mais pourtant la mort de Hime est bien marrante avec son côté sirène.

Idol Death Game TV
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