Dead or Alive 5 : Last Round

C'est alors que "Dead or Alive 6" est sorti il y a peu que sur Ashou, nous allons voir et parler de l'épisode précédent. Logique. En 2013 la Team Ninja sort donc "Dead or Alive 5 : Ultimate", tout en proposant une version allégée et gratuite nommée "Dead or Alive 5 : Core Fighters". C'est cette dernière version que j'avais téléchargé, sans jamais y jouer. Tout cela à cause des parties grisées du menu, assez frustrantes, et poussant à l'achat complet du jeu. En même temps, c'est le jeu Lucette, et mon expérience DOA5 s'arrêta là.

J'avoue que DOA est, depuis bientôt 20 ans, ma saga de jeu de baston préférée. Non pas pour ses personnages aux formes avantageuses, mais bien pour son gameplay simple et efficace. Depuis "Dead or Alive 2" j'ai essayé chacun des épisodes, et malgré un "Dead or Alive 4" décevant car changeant les timing des contres, plus un "Dead or Alive : Dimensions" sur 3DS inutile, j'apprécie encore toujours cette saga.

C'est pourquoi, quand j'ai pu avoir la version définitive du jeu, nommée "Dead or Alive 5 : Last Round", pour un prix raisonnable, je n'ai pas hésité. Il faut savoir que ce jeu fût disponible sur l'ancienne génération de console, et que la Team Ninja cherche à prendre l'argent des joueurs et joueuses à travers des futilités comme un pack de costume inutile. Cependant il faut reconnaître qu'il faut vraiment avoir besoin d'amour pour céder au dernier bikini à 2€... nous ne jugerons pas, il vaut mieux cela que de voir des gens aller violer des personnes, mais là je m'enfonce dans un endroit bien sombre... oh punaise, vite, une petite vidéo.

Pour être complet, cette version "Dernière Manche" est impressionnante. Près de 36 personnages vous attendent ici. Il y en aura pour tous les goûts. Aussi bien masculin que féminin, la quantité étant impressionnante, on trouvera quelques doublons, mais peu importe, il y a le choix, et on plaindrait presque les personnes ayant succombé à la version "Ultime", contraintes de passer par la case "achat de DLC" pour obtenir un tel nombre de personnages.

En plus, la grosse surprise est de voir que des personnages venant d'autres sagas sont là. La très courtement vêtue SHIRANUI Mai de "Fatal Fury", des personnages de "Tekken", de "Virtua Fighter", et j'en passe. Vous noterez que mon esprit n'a retenu que Mai et son costume. Pourtant c'est un personnage que je n'apprécie pas trop. Tout comme celles et ceux issu.e.s de "Virtua Fighter", lourds, lents, et difficiles à bien maîtriser.

Donc, en terme de personnages, il y a du monde, et ça fait plaisir à voir. Les arènes aussi sont nombreuses. Pour en débloquer, il vous faudra jouer aux différents mode de jeu. Et elles restent avec plusieurs niveaux. Ceci est important, car je n'aime pas trop "Soul Calibur" à cause de ses "Ring Out" qui peuvent te faire perdre un match alors que tu domines. Ici, les arènes possèdent plusieurs niveaux, et ceci offre un spectacle impressionnant.

D'ailleurs ces arènes sont détaillées, pas hyper vivantes, mais c'est joli et on note la présence de "pièges" sur certaines d'entre elles. Ceci permet de retourner une situation comme un crêpe à la chandeleur. Mais avant tout, regardons rapidement les modes de jeu. Quand je vous dit que c'est frustrant de voir tout "grisé" dans la version "Combattants de Base", qui est gratuite je répète, c'est car il existe une tonne de façon de débuter dans ce jeu.

Premier point, passage par l'entraînement, bien pratique. Ceci avant que l'on constate qu'il existe un tutoriel bien conçu, permettant de donner les bases de la baston 3D en peu de temps. On pourra aussi s'entraîner aux combos, et à plein d'autres choses, le Tag Battle (2 contre 2) et j'en passe. On retrouve bien entendu ce qui fait le charme d'un jeu de baston, le mode classique. On affronte en ligne ou sur le canapé, d'autres joueuses et joueurs. Ou alors une intelligence artificielle que l'on réglera à son niveau. On peut bien entendu tout paramétrer. Nombre de rounds, temps, handicap. Ce mode est parfait à plusieurs.

On a aussi le classique mode Arcade, on enchaîne les bastons avec un personnage de notre choix. Jouable aussi bien en mode Tag Battle qu'en Solo, il est rigolo, mais sans plus en vérité. Tout comme le mode Survie que l'on essaiera pour débloquer un Trophée PlayStation ou un Succès XBox.

En fait, le gros du jeu est son mode Histoire. Oui, il y a un mode scénarisé. Je ne l'avais jamais remarqué en vérité. On se retrouve avec un personnage imposé, à devoir faire 3 à 4 combats, introduits par une petite scène qui explique le contexte de cette bataille, souvent de rue (hommage à "Street Fighter" ? ). C'est très divertissant, même si la narration est complétement foireuse, passant du coq à l'âne sans que tout soit parfaitement clair.

Le scénario est assez sombre, avec une Helena (la Française blonde aux yeux verts mamamamama) qui a pris la gouvernance de DOATEC. Elle organise donc le célèbre tournoi Dead or Alive, envoyant Zack récupérer de nombreuses et nombreux combattant.e.s. Zack assure la partie comique du scénario. Mais il est très lourd, un peu comme dans les "Dead or Alive Xtrem Beach Volley". Enfin bon, le scénario avec cette organisme que veut faire tomber Helena, en compagnie du clan Mugen Tenshin composé de Ayane, Hayate, Hayabusa et Kasumi, le scénario donc, est assez proche d'une série B. Mais il est rigolo à suivre et permet de voir les personnages dans leurs contextes.

Nous n'échapperons pas aux clichés sexués, avec Lisa la scientifique qui porte des lunettes et une blouse blanche mais dont le porte jarretelle est sans cesse révélé par une jupe trop courte. Ou alors Christie, l'agent Britannique à la botte de Donovan, le grand méchant de l'histoire, ou alors Christie donc, qui joue de ses charme pour enrôler Rig. Cette scène est digne d'un porno soft du dimanche soir sur M6 (dans les années 90, type de film que je n'ai jamais vu bien entendu). Enfin bon, ça pourrait être sexiste, voire machiste, mais les hommes aussi sont bien bâtis, et surtout les femmes tatanent méchamment. Ça botte du cul à tout va.

Petit regret, j'ai constaté que mon personnage préféré, Hitomi, était un peu nunuche avec sa copine Leifang (cette dernière manque de se faire tripoter par un vieil Asiatique dans le métro soit dit au passage). Sinon, l'avantage de ce mode histoire, en plus d'offrir une certaine logique, tirée par les cheveux, mais présente, ce mode permet de jouer une majorité de personnage. Ainsi j'ai découvert qu'il n'y avait pas que Helena, Hayate et Kasumi. Oui, je suis très conservateur. Du coup, Hitomi et Brad Wong me plaisent bien. Tout comme Momiji qui vient de la saga Ninja Gaiden.

Donc ce mode histoire est très sympa. Mais qu'en est-il des graphismes et du gameplay ? Bon, graphiquement, c'est top. On voit les personnages transpirer, se salir, morfler quoi. Je sais que "Dead or Alive 6" va encore plus loin sur ce point, mais c'est déjà impressionnant ici. Je ne parlerai pas de la physique des personnages, assez déstabilisante par moment tant c'est trop. Les arènes sont très jolies, les effets aussi, et je crois bien que sur ce point, il n'y a pas grand chose à redire. Par moment j'ai constaté quelques ralentissements, mais rien de violent.

Au niveau du gameplay, nous sommes loin de la facilité d'un "Dead or Alive 2". Les contres ne se placent plus facilement, mais sont moins exigeants que "Dead or Alive 4" qui était une plaie pour moi. Si on connait la saga, on retrouve rapidement ses marques. Au pire, un passage par le mode tutoriel très bien foutu, permet de comprendre les bases et de s'en sortir. C'est réactif, et ce sera à vous de trouver votre (ou vos) personnage(s). Ainsi, je préfère la rapidité d'une Kasumi au côté lourd du Bass par exemple. Je trouve que Hitomi est le bon équilibre entre puissance et vitesse. Mais ce sera à vous de trouver qui vous convient le mieux, vous avez le choix.

Après environ 6 heures à y avoir joué, ce qui est long pour moi sur un jeu de combat, je peux dire que j'aime ce jeu. Accessible, qui vous prend par la main même, il se pare de beaux graphismes, d'une quantité astronomique de modes de jeu et de personnages. Le mode histoire paraît ridicule, mais est rigolo à suivre, malgré une narration hachée et un peu loupée par moment.

On regrettera que le jeu s'amuse du côté sexy de ses personnages féminins, mais si ça permet de vendre, ça ne me gêne pas plus que cela, bien que ce soit gênant (purée, j'écris n'importe quoi...). Il est vrai qu'en regardant la quantité de costumes à vendre sur le Store, encore aujourd'hui, on prend peur. Des packs atteignent les 90€ et il y a un paquet. Non, je n'en ai pas acheté, je suis juste allé sur le Store pour voir si il n'y avait pas un ou plusieurs personnages à récupérer gratuitement et j'ai vu cette quantité folle de pack de costumes, qui dénudent souvent les personnages... c'est triste, mais si ça permet à Tecmo et la Team Ninja de subsister, c'est comme acheter un porno soft.

Accessible, complet, rigolo, voilà un DOA que j'aime. C'est vous dire, malgré mon achat de "Dead or Alive 6", je compte le garder. Il est un cran en dessus du deuxième épisode en terme de difficulté, mais avec le temps on arrive à s'améliorer. J'en ai chié pour finir le mode Histoire, devant prendre la manette comme un Stick Arcade pour m'en sortir. Ce, alors que j'ai un Stick Arcade. Je suis bête je sais. Je vous conseille, au pire, d'essayer la version gratuite, pour juger. Mais sachant que "Dead or Alive 5 : Last Round" est disponible pas trop cher, je ne peux que vous le conseiller. Il faut passer outre son côté sexué bien entendu, et ne pas être en manque d'amour (sinon ça peut coûter cher), mais c'est un très bon jeu de combat, que j'apprécie pour son accessibilité et le fun qui en ressort. J'ai aimé.

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