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Cultivons la curiosité

Dragon Ball Perfect édition tomes 33 et 34

Dragon Ball Perfect édition tomes 33 et 34

Voilà désormais 24 années que l'ultime chapitre de "Dragon Ball" est sorti au Japon dans le célèbre Weekly Shônen Jump. Je me répète quand il s'agit de l'œuvre de TORIYAMA Akira, mais par la faute à un anime pénible à regarder ("Dragon Ball Z" pour ne pas le citer), je n'ai jamais accroché à la saga. J'ai pourtant le souvenir en 1996 de voir le tome 42 de chez Glénat passer de main en main dans la cour de récré de mon collège Lozérien.

Malgré la hype concernant "Dragon Ball", malgré les pogs à l'effigie de Son Goku et ses ami.e.s, rien n'y faisait, je conservais en tête la sensation que cette œuvre n'était que baston à rallonge avec des personnages mettant dix plombes à lancer une attaque. Du coup, quand j'ai commencé à acheter des mangas, en 2005, j'ai toujours esquivé cette saga. La ressortie en perfect édition chez Glénat me donna envie d'essayer. Mais je n'ai pas dépassé le tome dix, non pas que l'histoire soit ennuyeuse, mais par choix concernant mes achats mangas. Ce n'est donc que très tardivement que je remis le pied à l'étrier en lisant sérieusement l'histoire.

Celle-ci s'avéra d'emblée palpitante, avec un Son Goku jeune, qui mit une raclée à l'ordre du Ruban Rouge ou un truc du genre. Mais quel chemin parcouru depuis ce premier arc. Les personnages ont vieilli (plus ou moins), on a appris beaucoup de chose sur le héros, les adversaires battus se comptent par dizaines. Les subterfuges scénaristiques aussi. Malgré des erreurs un peu stupides, ou puériles (le scouter avec ses chiffres qui varient tout le temps), les combats étaient impressionnants. Sublimement dessinés, avec un sens de la mise en scène qui captive le lectorat. De plus la version perfect apporte un format un peu plus grand, un papier épais, et quelques chapitres importants en couleur. Ce nom d'édition "parfaite" n'est pas usurpé, c'est pourquoi si vous comptez faire cette saga, je vous conseille celle-ci, un peu plus chère, mais ayant moins de tomes (car regroupant plus de chapitres par volume).

En terme d'histoire, TORIYAMA semblait las de Son Goku et ses amis. En effet, à la fin de l'arc Cell, on sent que l'auteur avait décidé d'en faire une conclusion. Avec un Son Goku quittant définitivement ses proches et offrant un superbe message à tout le monde. La série étant très populaire, on sent qu'à l'instar de "Prison Break", il y a eu une demande de l'éditeur de rallonger l'histoire. Du coup TORIYAMA ne semble plus trop passionné par ce qu'il fait et part dans le ridicule. Que dire de la fusion, dont même Vegeta se moquera dans le tome 34 ? Pourtant, après quelques chapitres dans lesquels on sent le manque d'enthousiasme du mangaka, ce dernier arrive à retrouver son amour pour ses personnages. Même si il créé un antagoniste ridicule, du moins d'apparence ridicule au début, TORIYAMA arrive à expliquer cela en toute fin de saga. Une performance exceptionnelle qui ne manquera pas de vous épater.

Boo est définitivement l'ennemi le plus puissant jamais affronté. Si on retrouve des choses limites afin de faire participer tout le monde, on pardonne rapidement devant le déluge de puissance lors des combats. Le trait est toujours à tomber. Le dynamisme à travers des effets de crayons fait toujours son effet. "Dragon Ball" reste efficace, même près d'un quart de siècle après s'être terminé. Ce n'est pas pour rien que cet univers reste bien présent de nos jours. La fin arrive, mais l'auteur sait prendre son temps. L'épilogue est riche en émotions, et ne manquera pas de vous arracher une petite larme.

Dans mes souvenirs, la plupart des œuvres Japonaises que je connais offrent une fin où l'on revoit les personnes rencontrées le long de l'aventure. En disant cela je pense à "The legend of Zelda : A Link to the past", un des premiers jeu que j'ai fini. Ici, il en sera de même, avec des vignettes qui n'oublieront personne. Un vrai bon gros moment intense en émotion. Je ne révélerai pas la fin, mais il est vrai que ce servir d'une certaine méthode pour mettre fin à l'histoire est une brillante idée. Avec des personnages qui ne manqueront pas de vous surprendre.

La saga se paye le luxe de s'achever sur un chapitre bonus, montrant le chemin de Trunks lorsque tout était perdu face à C-17 notamment. Prenant, ça lève le voile sur une petite partie de l'histoire. Un chapitre agréable à lire, mais qui est au final assez inutile. En effet, nous l'avions imaginé, et l'auteur ne donne pas de grosses révélations. Un petit bonus rigolo, qui permet de se remémorer l'histoire de "Dragon Ball".

Si, en terme de vente mondiale, "One Piece" surclasse "Dragon Ball", il faut reconnaître que l'œuvre de TORIYAMA Akira a posé des bases ultra présentes dans tous les Shônen. Et plus encore. En effet, "Matrix" et le cinéma d'action actuel doivent beaucoup à ce manga. Il faut parfois faire abstraction à des blagues un peu scatophiles au début, ou bien passer outre un récit qui va, par moment, sortir un truc magique pour sortir les personnages d'une très mauvaise posture. Mais l'histoire reste intéressante, simple, mais agréable à suivre. Les combats ne durent pas dix plombes, sont tous lisibles et spectaculaires. Les personnages sont tous attachants. Bref, c'est une grande œuvre, que tou.te.s les fans de manga se doivent d'avoir dans leurs bibliothèques. J'avoue avoir été intrigué par "Dragon Ball Super" en manga, mais pour l'instant nous sommes loin de l'œuvre initiale je trouve. En ce qui concerne "Dragon Ball", la saga trône fièrement aux côtés de "FullMetal Alchemist", "Beck" et "Azumanga Daioh" dans mes sagas préférées. J'en oublie une volontairement car à l'instar de l'œuvre de TORIYAMA, celle de HÔJÔ verra ses deux derniers tomes bientôt traités sur Ashou.

@+

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