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Cultivons la curiosité

Homework – Daft Punk

Homework – Daft Punk

Comme sur Ashou nous faisons les choses à l’envers, nous avions débutés par les clips de ce groupe Français. Du coup, Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo sont des noms que vous connaissez. Les deux Français forment donc le groupe de musique électro Daft Punk.

 

Ils mirent un certain temps avant de pouvoir sortir l’album que nous entendons aujourd’hui. Mais c’est en 1997 que « Homework » se retrouve dans les bacs des disquaires.

 

Ce disque comporte 16 pistes, pour une durée de 73’55 qui montre à quel point il est rempli. Je vous rappelle qu’un disque contient normalement 74 minutes de musiques maximum. Même si il en existe des un petit peu long, mais nettement plus rares.

 

Si « The New Wave », leur premier single, ne marque pas plus les esprits que cela, la claque assénée par « Da Funk » offrira au duo la reconnaissance tant attendue. J’ai avant tout découvert le groupe à la télévision, avec le fameux clip à New York que l’on trouve dans « D.A.F.T. : A story about Dogs, Androids, Firemen and Tomatoes ». J’ai même eu le single de « Da Funk ». Oui, c’était une autre époque j’avoue.

 

Mais avant toute chose, l’album débute par « Daftendirekt ». Le son est lourd, c’est une sorte de medley de tout ce qui nous attend. Surtout qu’elle s’enchaîne parfaitement avec l’interlude « Wdpk 83.7 FM » qui fait penser à l’écoute d’une émission de radio. On sent déjà la structure de mix des futurs concerts du groupe. Ainsi, les deux premières pistes s’avèrent inutiles à écouter seules. Pourtant, elle servent de narration à l’album. C’est donc sympathique sans être mémorable.

 

Surtout que l’on se retrouve face au doux « Revolution 909 », le « Tomatoes » du DVD déjà chroniqué ici. On conserve même le son étouffé et l’intervention policière du clip. La chanson est...douce. C’est très calme, on pourrait presque la comparer à du Moby. Ce qui sous ma plume n’est pas une insulte, mais pour les fans des Daft Punk si. J’y entend aussi déjà l’excellent « Music sounds better with you » de Stardust. C’est plaisant mais terriblement mou.

 

D’ailleurs, quand j’écoute ce titre, je repense à une personne qui était interrogée concernant « One more time », le premier titre de « Discovery », le deuxième album du groupe. Cette personne, fan de « Homework », disait de « One more time » que c’était de la merde molle, et que le groupe allait sortir des titres beaucoup plus puissants. Or, je trouve « One more time » beaucoup plus travaillée et intéressante comme chanson que « Revolution 909 ». Ceci était un petit aparté et écoutons la quatrième piste.

 

Ah, oui, « Da Funk ». Un son puissant, qui prend aux tripes, cette batterie que l’on croit sortie d’une des meilleures chansons de Mickael Jackson, ce son lourd, massif, entraînant. Punaise, « Da Funk » est une sorte de musique Punk, mais électronique. Je n’arrive pas à m’exprimer là dessus. « Da Funk » semble simpliste, pourtant on ressent une puissance, une énergie incroyable. Ce titre est l’un des plus emblématique du groupe, je l’adore depuis sa sortie.

« Phœnix » ajoute une partie « chantée ». C’est un peu bizarre à dire, surtout que la voix est peu présente (elle met presque 90 secondes à apparaître). Le début m’a rappelé les titres dit « techno » du jeu vidéo « Destruction Derby ». De la pure « techno », avec une introduction longue, un son électronique étouffé, ni lent, ni rapide, agréable à écouter. Cette chanson est sympa, mais il est difficile de la sortir de l’album je reconnais. Je pense un peu à du Cassius aussi.

 

Bon, « Fresh » est, inutile. Oui, le bruit de la mer, cette guitare qui arrive, cette lenteur. Oui, je préfère passer directement sur « Around the world ». Excellent titre, pourtant sur un rythme assez tranquille, qui voit toute sa puissance se lancer lorsque la basse intervient. Assistée par la batterie, ces deux instruments offrent un dynamisme dingue. Le pire étant la voix. Qui ne répète que les trois mots du titre.

 

Ceci pourrait être lassant, mais il n’en est rien car le dosage est bon. Surtout, on n’entend plus les paroles, et on prend la voix comme un instrument à part. Ceci est facile pour les non-anglophones je pense. Au final, cette chanson perd un peu de saveur sans le superbe clip de Michel Gondry, mais elle s’écoute très bien seule. J’aime bien.

 

Surtout que « Rollin’ & Scratchin’ » ne rigole pas. Ici, c’est l’asphyxie qui vous guette. Le son de cette batterie au tempo soutenu, avec ce bruit électronique limite angoissant, s’ajoutent à la perfection à ce qui s’apparente à un claquement de main. Par contre le bruit qui intervient pique un peu. Je n’arrive pas à le décrire. Mais cette chanson, si elle fait hocher la tête et donne envie de danser, provoque aussi une angoisse désagréable je trouve. Sympa mais à ne pas écouter en boucle.

 

« Teachers » montre ce que sera le troisième album du groupe « Human after all ». On l’ignore à l’époque, mais effectivement, cette voix modifiée sur un bon tempo marque les bases de « Human after all ». C’est un des rares titres « chantés » de « Homework ». Il est plaisant, et fonctionne bien. Tandis que « High fidelity » repart dans les travers de redondance, mais avec un son électro plaisant. Un peu gâché par la voix et le saxophone mal exploités. Cela s’écoute, mais sans plus.

 

« Rock’n Roll » se paye le luxe de ne pas avoir de son rock. Comment dire, le son que l’on entend est presque marrant. Il monte progressivement, et quand le son devient aiguë, c’est difficilement supportable. Pas très plaisant et long en plus, on esquivera cette musique. « Oh yeah » s’avère fun. Je pense au jeu vidéo « Jet Set Radio », j’ignore pourquoi. Très courte (120 secondes ou 2 minutes, au choix), elle marque pourtant, et je l’aime beaucoup.

 

« Burnin’ » nous remémore le son bizarre de « Rock’n Roll ». Pourtant, ici, ça fonctionne. Le tempo est calme, et même si le son devient plus aiguë, il est rapidement calmé par une basse façon « Around the world ». La musique fonctionne bien, même si elle ne reste pas trop en tête j’avoue.

 

Reste les trois dernières pistes, « Indo Silver Club » revient sur un son étouffé et un chant marrant. En fait, cette musique/chanson est sympathique et offre de la bonne humeur « Homework ». J’aime bien. « Alive » revient sur un son puissant, limite angoissant. Ici aussi je retrouve une ambiance digne d’un jeu vidéo. « Silent Hill » et son passage dans l’autre monde. Ce son très métallique clôt plutôt bien l’album. Oui, j’ai dis « clôt » car « Funk Ad » est un interlude, ou plutôt un exitlude peinant à atteindre les 50 secondes. Il reprend le son électro puissant de « Da Funk », mais je n’en comprends pas trop l’utilité, du coup on arrête généralement l’écoute de « Homework » avant cette dernière piste.

 

Non, le premier album des Daft Punk n’est pas parfait. Pourtant il s’avère être varié. On y trouve de la pure musique électronique, suave et structurée, quitte à faire de nombreuses pistes à plus de 6 minutes. Mais on trouve aussi des chansons plus douces. Ou carrément des musiques puissantes. C’est plutôt éclectique, et si je n’aime pas tout, j’avoue que l’album passe plutôt bien. On y trouve de grands classiques comme « Da Funk », « Around the world » et « Burnin’ ». Il est à écouter et je l’aime plutôt bien.

 

@+

Vidéo de Warner Music France

« Phœnix » ajoute une partie « chantée ». C’est un peu bizarre à dire, surtout que la voix est peu présente (elle met presque 90 secondes à apparaître). Le début m’a rappelé les titres dit « techno » du jeu vidéo « Destruction Derby ». De la pure « techno », avec une introduction longue, un son électronique étouffé, ni lent, ni rapide, agréable à écouter. Cette chanson est sympa, mais il est difficile de la sortir de l’album je reconnais. Je pense un peu à du Cassius aussi.

 

Bon, « Fresh » est, inutile. Oui, le bruit de la mer, cette guitare qui arrive, cette lenteur. Oui, je préfère passer directement sur « Around the world ». Excellent titre, pourtant sur un rythme assez tranquille, qui voit toute sa puissance se lancer lorsque la basse intervient. Assistée par la batterie, ces deux instruments offrent un dynamisme dingue. Le pire étant la voix. Qui ne répète que les trois mots du titre.

 

Ceci pourrait être lassant, mais il n’en est rien car le dosage est bon. Surtout, on n’entend plus les paroles, et on prend la voix comme un instrument à part. Ceci est facile pour les non-anglophones je pense. Au final, cette chanson perd un peu de saveur sans le superbe clip de Michel Gondry, mais elle s’écoute très bien seule. J’aime bien.
 

Vidéo de Warner Music Germany

Surtout que « Rollin’ & Scratchin’ » ne rigole pas. Ici, c’est l’asphyxie qui vous guette. Le son de cette batterie au tempo soutenu, avec ce bruit électronique limite angoissant, s’ajoutent à la perfection à ce qui s’apparente à un claquement de main. Par contre le bruit qui intervient pique un peu. Je n’arrive pas à le décrire. Mais cette chanson, si elle fait hocher la tête et donne envie de danser, provoque aussi une angoisse désagréable je trouve. Sympa mais à ne pas écouter en boucle.

 

« Teachers » montre ce que sera le troisième album du groupe « Human after all ». On l’ignore à l’époque, mais effectivement, cette voix modifiée sur un bon tempo marque les bases de « Human after all ». C’est un des rares titres « chantés » de « Homework ». Il est plaisant, et fonctionne bien. Tandis que « High fidelity » repart dans les travers de redondance, mais avec un son électro plaisant. Un peu gâché par la voix et le saxophone mal exploités. Cela s’écoute, mais sans plus.

 

« Rock’n Roll » se paye le luxe de ne pas avoir de son rock. Comment dire, le son que l’on entend est presque marrant. Il monte progressivement, et quand le son devient aiguë, c’est difficilement supportable. Pas très plaisant et long en plus, on esquivera cette musique. « Oh yeah » s’avère fun. Je pense au jeu vidéo « Jet Set Radio », j’ignore pourquoi. Très courte (120 secondes ou 2 minutes, au choix), elle marque pourtant, et je l’aime beaucoup.

 

« Burnin’ » nous remémore le son bizarre de « Rock’n Roll ». Pourtant, ici, ça fonctionne. Le tempo est calme, et même si le son devient plus aiguë, il est rapidement calmé par une basse façon « Around the world ». La musique fonctionne bien, même si elle ne reste pas trop en tête j’avoue.

 

Reste les trois dernières pistes, « Indo Silver Club » revient sur un son étouffé et un chant marrant. En fait, cette musique/chanson est sympathique et offre de la bonne humeur « Homework ». J’aime bien. « Alive » revient sur un son puissant, limite angoissant. Ici aussi je retrouve une ambiance digne d’un jeu vidéo. « Silent Hill » et son passage dans l’autre monde. Ce son très métallique clôt plutôt bien l’album. Oui, j’ai dis « clôt » car « Funk Ad » est un interlude, ou plutôt un exitlude peinant à atteindre les 50 secondes. Il reprend le son électro puissant de « Da Funk », mais je n’en comprends pas trop l’utilité, du coup on arrête généralement l’écoute de « Homework » avant cette dernière piste.

 

Non, le premier album des Daft Punk n’est pas parfait. Pourtant il s’avère être varié. On y trouve de la pure musique électronique, suave et structurée, quitte à faire de nombreuses pistes à plus de 6 minutes. Mais on trouve aussi des chansons plus douces. Ou carrément des musiques puissantes. C’est plutôt éclectique, et si je n’aime pas tout, j’avoue que l’album passe plutôt bien. On y trouve de grands classiques comme « Da Funk », « Around the world » et « Burnin’ ». Il est à écouter et je l’aime plutôt bien.

 

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