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Cultivons la curiosité

Drive to Survive : Pilotes de leur destin - Saison 02

Drive to Survive : Pilotes de leur destin - Saison 02

Le hasard fait bien les choses. Alors que la saison 2021 s'achève aujourd'hui, nous allons revenir sur celle de 2019, soit d'avant la pandémie mondiale. Netflix nous a prouvé qu'on pouvait rendre passionnant un sport dans lequel des pilotes millionnaires tournent en rond dans des automobiles polluantes à souhait. "Formula 1 : Drive to survive" faisait entrer monsieur et madame tout le monde dans les coulisses de l'élite du sport auto.

Évidemment, j'adore l'automobile, et quand je parle de voitures polluantes, je suis un peu ironique. Surtout quand on constate que des personnes se disant "écologistes" prennent l'avion pour les vacances. Après, je ne vais pas entrer dans le débat, car il faut reconnaître que l'infrastructure nécessaire au déroulé d'un Grand Prix doit polluer énormément. Plus que si on laisse tourner le moteur en allant chercher sa baguette. Ce que je déconseille de faire car c'est complètement con, ça pollue, ça consomme et pire, on risque de se faire piquer sa bagnole. Après bonjour pour expliquer à la police et à votre assureur que vous venez de perdre votre Clio à 5000€ pour une baguette à 1€.

Passons donc, et replongeons avec délices dans cette saison 2019. Une saison que j'ai suivi à moitié via une chaîne Autrichienne. C'était mon unique moyen, grâce au satellite, de voir la F1 gratuitement. Il y a eu beaucoup de changement. Esteban Ocon s'est fait éjecter de Force India/Racing Point par le fils du nouveau propriétaire de l'écurie. Le sympathique Ricciardo a décidé de couper court au cirque de RedBull. Cette dernière préférant son jeune coéquipier Verstappen. Mais le pari Renault s'annonce délicat. Ceci permit au jeune Français Pierre Gasly d'obtenir le second volant de la très compétitive RedBull.

Seulement, nous verrons que l'apprentissage du haut niveau ne conviendra pas au perfectionnisme de Pierre. Qui prendra une belle revanche comme nous le verrons en fin de saison. Chez Renault, l'arrivée de l'Australien a éjecté Carlos Sainz. Qui trouva refuge chez McLaren. L'écurie est en pleine restructuration depuis le départ de Fernando Alonso, suite aux résultats catastrophiques. Le pari de la jeunesse sera fait, avec Lando Norris. Et nous verrons que McLaren ira mieux qu'en 2018. Mais bon, regardons un petit teaser.

Vidéo de Netflix

Vous connaissez le concept. On pose des questions aux pilotes face caméra, et du côté de Netflix on essaie de faire différents scénarii passionnants à suivre. Quitte à dramatiser certains points. Mais ceci sert la narration et permet de captiver tout le monde. Mieux, du côté de Mercedes, Toto Wolff, le team manager, ouvrira les portes à Netflix. Et nous verrons enfin Lewis Hamilton et Valtteri Bottas. Le premier, je trouve, passera pour un clown par moment. C'est assez surprenant. Et devant sa trop facile domination, Netflix ne s'attardera pas trop sur la quête du titre.

Mais des batailles feront rages. Un duel Sainz/Ricciardo, Albon/Gasly, et j'en oublie. On verra aussi la Haas F1 Team, mais moins que lors de la première saison. On entrera dans les coulisses de Renault, McLaren, Ferrari, Mercedes, RedBull et Haas. Sauber Alfa Roméo aura un court passage, mais je pense que c'est l'écurie oubliée de cette saison. Car Williams aura droit à un épisode complet, vers la fin de la saison. Ah, il y aura aussi Toro Rosso bien sûr, avec Pierre Gasly qui sera remplacé au milieu de la saison par Alex Albon et trouvera donc refuge dans cette écurie.

Les scénarios proposés sont impeccables. Les épisodes ne cherchent pas à nous perdre, et le tour de force est de rendre ceci passionnant même si on y pige rien. Et quand on est fan, on voit des images incroyables. Le passé d'Alex Albon (sa mère a fait de la prison), l'incompréhension de Pierre Gasly, se vengeant au Brésil avec son premier podium. L'adaptation de Sainz à sa nouvelle écurie. La lutte farouche entre les coéquipiers Ferrari que sont Vettel et Leclerc. Le petit jeune prenant le dessus sur le quadruple champion du monde.

Mais pour moi, le passage le plus bluffant, devant même le fait que Horner, le team manager de RedBull soit marié avec Geri Halliwell, c'est de voir comment Toto Wolff a imposé Esteban Ocon chez Renault. Forçant Renault à ne pas reconduire le très bon Nico Hülkenberg. Oui, je l'aime beaucoup, et je regrette de voir que des pilotes bien moins talentueux que lui sont encore en F1. Passons. Dans la voiture, entendre Toto Wolff parler à Cyril Abiteboul en français au téléphone, devant les caméras de Netflix, et s'en moquant (avec Esteban qui en rigole aussi), ça fait bizarre. Comme de voir Charles Leclerc, le Monégasque, parler en français avec Mattia Binotto (le team manager de Ferrari).

On pourrait se dire que Netflix devrait faire un épisode par Grand Prix, que ça rendrait la série cool et facile à suivre. Mais en fait, ceci ne parlerait qu'aux fans de F1. Le fait de se concentrer sur une écurie, ou une lutte entre deux écuries, ou seulement 2 pilotes, ça permet de se focaliser plus facilement sur l'histoire. On nous explique le passif, ce qui permet de dramatiser un peu, comme Ricciardo qui a pris le baquet de Sainz. Certes, on ne sent pas d'animosité entre les deux pilotes, mais Netflix essaye de créer des adversités inexistantes. Genre Sainz n'a rien contre Ricciardo, c'est juste qu'une fois sur la piste, tous les pilotes sont des adversaires et que le but est de dépasser tout le monde.

Non, il n'y a pas grand chose à redire. L'équilibre est un peu plus intéressant, même si on ne voit pas du tout Daniil Kvyat, Lance Stroll, Kevin Magnussen et Sergio Pérez. Romain Grosjean aussi est moins présent. Tout comme Kimi Raïkkönen, dont le coéquipier Antonio Giovinazzi n'apparaît jamais à l'écran, ou très peu. Il y a peut être un meilleur traitement de tous les pilotes à revoir. Sauf si ce sont les écuries et/ou les pilotes qui s'y opposent. Mais sinon, l'histoire est magnifiquement contée, on se focalise sur l'Humain, et ceci rend les images des courses encore plus intenses (même si il y de la triche au montage, mais passons). Une série à voir, que l'on aime ou non l'automobile, la F1 ou le sport. C'est passionnant. Encore plus jouissif quand on est fan de F1 comme moi. J'adore.

@+

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