Rex - Venom

Portant le numéro 2 dans la collection "Le Printemps des Comics" de chez Panini, il est logique de voir un des antagoniste du premier numéro de cette collection, mis en avant. Après "Bleu" de Spider-Man, voici "Rex" de Venom. Je vais à nouveau présenter cette collection. Pour 5.99€, nous avons une histoire complète d'un héros (ou anti héros pour le coup) de chez Marvel. Couverture en carton, papier de qualité, tout ceci justifie le fait que l'histoire ne tient que sur 150 pages et coûte 1 euro de plus que la concurrence. Oui, je parle de Urban Comics et sa collection été. Mais nous ne sommes pas là pour faire la guerre DC vs. Marvel.

En tout cas, l'objet est qualitatif, et on prend un vrai plaisir à l'avoir en main. Mieux, on a droit à une introduction sur 3 pages qui nous présente le personnage principal et les créateurs, scénaristes et dessinateurs, impliqués dans le projet. Du moins dans l'histoire que nous allons voir. Le livre est sorti en mai 2021 dans cette collection, mais l'histoire date de 2018. Oui, au moment de la sortie du premier film.

Grâce à l'introduction, on comprend tant bien que mal, que Venom est un symbiote qui passe d'hôte en hôte (il fera même un coucou à un des Spider-Man si j'en crois le "Spider-Man 3" de Sam Raimi). Au début violent, il a appris à s'acclimater aux humains. Il revient ici dans son premier hôte, Eddie Brock, un ancien journaliste perdu.

Ici, le dessin de Ryan Stegman est sublime. Que ce soit lors des transformations en Venom, ou juste en Eddie Brock, le détail de la musculature est impressionnant. Il en va de même pour la mise en scène, les cases étant parfaitement découpées. Tout comme l'action. Le mieux, ce sont ces détails qui nous indiquent quand Eddie perd le contrôle au profit de son symbiote.

Tout deux vont devoir lutter contre une entité, que dis-je, une divinité, qui pourrait expliquer d'où vienne les symbiotes. Je ne fais pas de résumé, vous l'avez remarqué, car je risque de trop en révéler. Je crois bien que c'est déjà fait. Mais peu importe, il n'y a rien de dit ici qui vous empêchera de savourer cet arc. Sombre, violent, on a parfois trop d'informations données par le scénariste Donny Cates. J'avoue avoir été par moment un peu perdu. Non pas qu'il faille réfléchir, mais on a des noms étonnants par moment, notamment celui de la divinité.

On retrouve même quelques apparitions surprises. Comme le premier affrontement face à un gros monstre avec une personne que j'aime beaucoup. Je ne vais pas dire de qui il s'agit, mais c'est cool. L'action est très présente, et les rares moments de répit offrent quelques explications qui permettent de s'attacher à Eddie et son symbiote.

En fait, ceci sera une courte chronique, car j'ai peur de trop en dire. Entre la qualité incroyable du support (pour le prix d'un manga, voire moins), la mise en scène, les couleurs de Frank Martin, la très bonne traduction signée Sophie Watine-Vievard, on se prend dans l'histoire. On parcourt les pages avec avidité, et si certains passages sont un peu "gros", comme une certaine capacité qui arrive pile au bon moment, le scénario est bien construit. Action, violence, et au final, un comics sombre, avec des personnages, du moins un personnage (Eddie Brock) attachants. J'ai adoré.

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