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Cultivons la curiosité

The Boys - Saison 1

The Boys - Saison 1

Depuis un peu plus d'un mois, Amazon Prime Vidéo a mis à la disposition de ses abonné.e.s la troisième saison d'une de ses séries exclusives. Vous savez, le genre de contenu qui doivent faire craquer pour tel ou tel service de diffusion de vidéo en ligne. Bien que Amazon ne choie pas plus que cela son service Prime Video (préférant mettre en avant d'autres services "Prime"), il faut reconnaître que l'offre, malgré la prochaine (ou récente) augmentation prévue, est intéressante. De plus, l'interface a évolué et est plus claire il me semble. Bien que ce soit encore pas super bien classé.

Bref, en juin 2022 la saison 3 de "The Boys" arrive et c'est pourquoi il est temps, sur Ashou (et donc à la pointe de l'actualité) de découvrir cette série depuis le début. Ici, nous serons sur des saisons de 8 épisodes variant de 60 à 65 minutes environ. Et regardons une petite vidéo histoire de voir de quoi il en retourne.

Vidéo de Amazon Prime Video France

Je ne me souviens plus trop le début à vrai dire. Mais, parlons tout d'abord de l'origine de l'histoire. C'est l'adaptation d'une bande dessinée de Garth Ennis et Darick Robertson. La série est créée par Eric Kripke et produite par beaucoup de monde. Fin de la partie technique. Nous découvrons Hughie (Jack Quaid), simple employé dans une boutique d'électronique, il sort avec Robin (Jess Salgueiro), et bon, sa vie n'est pas parfaite mais lui convient.

Le monde dans lequel vit Hughie est habité par des héros et héroïnes. Choisi.e.s par Dieu lui-même (du moins c'est ce que croient certaines personnes), il existe la crème de la crème super-héroïque, les "Seven". Ah, oui, j'ai vu la saison en version originale sous titrée en français au fait, donc les "Seven" sont les "Sept" en version française. On s'en moque un peu. Les "Seven" sont en contrat avec la super entreprise "Vought". Cette entreprise gère absolument tout des Seven (on va arrêter les guillemets sinon ça va me saouler). Du marketing, la communication pardon, jusqu'à leurs passifs, ainsi que les missions à accomplir.

Ceci, nous l'apprenons le long de cette première saison. Mais dès les premiers instants, après avoir constaté que Hughie avait une vie simple mais heureuse, un drame arrive. Alors qu'il discute en bord de trottoir avec sa compagne, celle-ci part en miette sous ses yeux. A-Train (Jessie Usher) vient de la percuter à pleine vitesse. Il est membre des Seven et a pour pouvoir la vitesse (comme Flash en gros). Complètement déboussolé, A-Train fuit la scène de son crime, laissant Hughie choqué, limité noyé dans le sang de celle qui allait devenir sa femme.

Il me semble qu'avant ça, on assiste à un sauvetage de Homelander (Antony Starr). Ce qui détone énormément avec l'accident de A-Train. Notre héros (Hughie est en quelque sorte le héros de la série vu qu'on découvre le monde de "The Boys" en le suivant) va vouloir se venger. Surtout quand Vought va vouloir "acheter" son silence. Voulant faire croire à un malencontreux accident provoqué par l'imprudence de Robin qui aurait été sur la route lors du passage de A-Train.

À travers son premier refus, Hughie va attirer l'attention d'un drôle de personnage. Butcher (Karl Urban) est mystérieux, limite effrayant. Il voue une haine des Seven sans faille. Nous découvrirons pourquoi lors de cette saison. Avec l'aide de Hughie, il va collecter des informations afin de prouver que Vought n'est pas aussi propre que ce que l'entreprise veut laisser transparaître.

En montant une petite équipe (rapidement nommée "The Boys"), ils vont mettre le doigt sur une chose qui les dépassera rapidement. Le Frenchie (Tomer Kapon) et Mother's Milk/La Crème (Laz Alonso) les rejoignant rapidement, afin de tout faire pour que Vought tombe. Butcher souhaite particulièrement la fin de Homelander, hors ce dernier s'avère particulièrement dangereux. Sous ses airs d'homme parfait incassable, il est froid et violent, semant la terreur dans les Seven.

D'ailleurs, afin de mieux comprendre le fonctionnement de Vought et des Seven, nous allons suivre le remplacement de la Torche ou je ne sais plus son nom, par la jeune femme lumineuse qu'est Starlight (Erin Moriarty). Cette dernière vient de la campagne, et est pleine d'espoir quand elle intègre les Seven. Seulement, son héros préféré, The Deep (Chace Crawford) va d'emblée vouloir asseoir sa supériorité, la forçant à avoir un rapport buccal non souhaité.

Pire, l'autre héroïne, Queen Maeve (Dominique McElligott), ne lui viendra pas du tout en aide. Homelander, The Deep, Queen Maeve, A-Train et Starlight forment les Seven quand on ajoute le taciturne (et sans pitié) Black Noir (Nathan Mitchell), que l'on voit peu en vérité. Et Translucent (Alex Hassell), qui a la capacité de devenir invisible, chose qui va lui jouer des tours avec "The Boys".

Annie (le nom civil de Starlight) va découvrir que tout est géré par Vought, et qu'il vaut mieux qu'elle se plie aux désidératas de la grande entreprise, sous peine d'être détruite. Elle va, de plus, devoir gérer sa relation avec Hughie, les deux personnages n'ayant rien trouvé de mieux que de s'amouracher alors que techniquement, ils sont ennemis.

Bref, il y a d'autres personnages, et cette première saison a beau n'avoir que 8 épisodes (comme les suivantes en fait), il se passe énormément de chose. On notera une violence très présente, et des choix litigieux pour des soi-disant super-héros et super-héroïnes. On aura aussi droit à un monologue ahurissant de Butcher sur les Spice Girls, très drôle, mais qui arrive d'on ne sait où.

La série est crue. Violente, avec un peu de sexe (souvent inutile). Mais ce sont les choix moraux effectués ici qui effraient. The Boys découvrant des choses effroyables sur la création des super-héros/héroïnes, ainsi que des super vilains. Qui ne sont pas trop présents ici, mais on devine que ça pourrait changer à l'avenir. On constate qu'une grande corporation peut tenir un gouvernement, ou du moins les gens qui votent les lois et budgets, par les couilles (pardon du terme). Il est appréciable de voir que la série est bien de son époque, avec la volonté de faire chanter un élu, en le prenant en train d'avoir une relation homosexuelle (alors qu'il croyait être avec une femme). Ce à quoi il répondra "ça n'est plus interdit d'être homosexuel de nos jours". Évidemment, Stillwell (Elisabeth Sue), la cheffe du département des héros/héroïnes de Vought aura une réponse imparable : "Mais vos électeurs sont homophobes".

Donc, n'en révélons pas trop. Ce serait dommage. "The Boys" est une série loin d'être manichéenne. On y voit des personnages peu recommandables, Hughie lui-même commet des erreurs et des horreurs. De nombreuses questions sont posées dans cette première saison, et on trouve des réponses. Ce qui est agréable. L'épisode 8 se clôt par une sorte de cliffangher surprenant. La saison est captivante du début à la fin, mais pas à recommander à tout le monde. Elle est très violente, et peu choquer. J'ai beaucoup aimé et je comprends son succès. Elle est bien réalisée, interprétée à merveille, et offre peu d'action en fait. Le récit est captivant, et c'est une série à découvrir si on déteste le MCU (Marvel Cinematic Universe), dont "The Boys" est l'antithèse par excellence.

@+

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